dimanche 31 janvier 2010

Hand: Les Super Bleus réalisent le triplé historique

L'équipe de France a battu la Croatie (25-21) en finale de l'Euro. Les Bleus détiennent maintenant les titres olympique, mondial et européen. Tout simplement historique et fabuleux.

C'est énorme. Enorme ! Les Experts ont plus que jamais mérité leur appellation. Ils ont remporté le Championnat d'Europe et réussi ce fantastique triplé que tout le monde espérait, après avoir décroché l'or aux Jeux Olympiques 2008 et au Mondial 2009. Pour la deuxième finale d'affilée, ils ont également mis à genoux la sélection croate, leur «meilleure» ennemie, arrivée en Autriche avec le mors aux dents et privée de titre depuis six ans. Mais, à l'arrivée, les joueurs de Claude Onesta ont encore grimpé d'un échelon dans la légende du sport français. Ils sont également devenus la première équipe de hand masculine à détenir en même temps les trois titres majeurs. Comme lors de la finale de l'an dernier, l'équipe de France a fait la différence en seconde période après avoir couru derrière le score.

Dès les premières minutes, les joueurs de Claude Onesta se sont en effet heurtés à la redoutable défense croate. Inversement, l'équipe de Lino Cervar a été davantage capable de trouver la faille dans le rideau français. Les Bleus se sont ainsi retrouvés à courir derrière le score. Un exercice qui leur a toutefois souri. Un penalty de Michaël Guigou et un but de Nikola Karabatic, le premier à la 15e minute, leur ont permis de recoller à 6-6. Mais surtout, les Français ont été en mesure de réagir dans les ultimes moments de la première période. La Croatie, portée par une salle acquise à sa cause, avait réussi à creuser encore plus l'écart (9-12, 28e). Mais Karabatic, après avoir purgé deux minutes de suspension, est parvenu à marquer coup sur coup deux buts. Puis Daniel Narcisse a crucifié le portier adverse après avoir récupéré le ballon au milieu du terrain. L'égalité à la pause a témoigné du niveau élevé de la finale. Mais a cependant masqué les occasions manquées côté français Joli et Guigou ont chacun raté un penalty. L'ailier de Montpellier a même loupé le but tout ouvert : Alilovic, le gardien croate, avait été sorti pour compenser une infériorité numérique. Il est revenu au dernier moment pour contrer la tentative du Français. Mais Guigou s'est rattrapé un peu plus tard en marquant du centre du terrain. Ouf. A la pause, rien n'était dit.

Omeyer héroïque

Et, depuis le début de l'Euro, la seconde période, c'est l'affaire des Français. D'entrée, les Experts ont appuyé sur le turbo et ont accablé des Croates déjà cueillis à froid par la réaction de la fin de première mi-temps. Fernandez, pas inquiété par un premier échec, Karabatic, Narcisse, Abalo en contre... Tout le collectif bleu s'est mis en marche (17-13, 37e). Cauchemar dans les têtes croates. En quelques minutes, le scénario de la première période s'est brutalement inversé. Même,quand Narcisse a hérité d'une suspension de deux minutes, les Français ont marqué. Et, de l'autre côté, Omeyer a été homérique dans le but, décourageant les attaques croates. A 18-15, on a néanmoins frémi quand Karabatic a été sanctionné pour la deuxième fois d'une suspension de deux minutes. La troisième lui aurait été fatale. Mais rien n'a pu troubler l'équipe de France ce dimanche dans une salle bondée de supporters croates. A dix minutes de la fin, il n'y avait que deux buts d'écart. Abalo et Karabatic ont cependant redonné quatre unités d'avance à leur équipe (22-18). Onesta jouait subtilement un temps-mort alors que ses joueurs devaient impérativement tirer. A l'arrivée, nouveau but de Karabatic. Les Français étaient sur une autre planète. Là où personne n'était encore allée. Historique. Exceptionnel. Maintenant place à la fête. Et elle sera longue.

Olivier PAQUEREAU à Vienne

-----------------------------------------------

LES TRIPLES PRECEDENTS

Avant l'équipe de France masculine de hand, huit autres sélections ont réussi par le passé à remporter consécutivement les trois épreuves majeures de leur discipline (JO, Mondial, Euro). Certaines ont même enlevé davantage de compétitions à la suite : Basket (F) : URSS (1974-1978 et 1980-1983). Hand (F) : Danemark (1996-1997). Hockey sur gazon (F) : Pays-Bas (1983-1987). Volley (H) : URSS (1977-1983). Volley (F) : URSS (1968-1972 et 1988-1991).Water-polo (H) : Italie (1992-1995).

----------------------------------------------

RESUME DU MATCH. MINUTE PAR MINUTE


60e.C'est terminé. Les Experts l'ont fait : le triplé historique JO - Mondiaux - Euro est réalisé.

60e.Les Croates ont un penalty, et Zrnic bat Karaboué qui vient d'entrer.

59e.Guillaume Gille inscrit un but et enfonce le clou (25-20).

59e.Avec deux arrêts monstrueux, Omeyer fait un travail inestimable à deux minutes de la fin.

58e.Karabatic envoie une fusée directement dans les buts (24-20).

57e.Carapina remplace Alilovic dans la cage.

57e.Lackovic, qui vient d'entrer sur le terrain, voit son tir aisément repoussé par Omeyer.

55e.Les Croates obtiennent un penalty et Zrnic permet à son équipe de retrouver un peu d'espoir (23-20).

54e.La réponse ne se fait pas attendre : Narcisse sévit (23-19).

54e.Vukovic marque et ramène le score à 22-19.

53e.Buntic est suspendu deux minutes.

51e.Karabatic arrive plein centre et ajuste Alilovic (22-18).

51e.Luc Abalo est spectaculaire et expédie un missile à Alilovic (21-18).

50e.Cédric Sorhaindo ne perd pas de temps et marque (20-18).

49e.Mataija prend un carton rouge et Gojun est suspendu deux minutes. Grosse erreur des Croates privés ainsi du pilier de leur défense.

48e.Balic se faufile et Omeyer ne peut rien faire (19-18).

48e.Quelques instants plus tard, Abalo provoque un penalty, réussi par Zrnic (19-17).

47e.Abalo fait courir les Croates mais les devance et concrétise (19-16).

46e.Cédric Sorhaindo tente sa chance mais tire dans les pieds d'Alilovic.

45e.Les Croates obtiennent un penalty et Omeyer a vu arriver la roucoulette de Zrnic.

43e.Pourtant seul face au but, Narcisse échoue : c'est trop haut.

43e.Cette fois, Omeyer encaisse un penalty croate (18-16).

42e.Thierry Omeyer repousse le penalty tiré par Cupic.

42e.Nikola Karabatic est à nouveau suspendu pour deux minutes tandis que Guillaume Joli a pris un gros coup dans l'action.

41e.Guigou tente une roucoulette inversée qui rebondit sur l'épaule d'Alilovic.

41e.Ivano Balic continue et fait ce qu'il veut devant Dider Dinart et Omeyer qui ne peuvent rien faire (18-15).

40e.Guillaume Joli réussit son jet de 7m (18-14).

40e.Daniel Narcisse provoque un penalty dans un un contre un.

40e.Ivano Balic ajuste Omeyer (17-14).

39e.Omeyer stoope un tir croate et les Bleus en profitent pour creuser l'écart (17-13).

38e.Abalo a trouvé son rythme et met son deuxième but consécutif (17-13).

37e.Abalo signe un but superbe (16-13).

36e.Daniel Narcisse est suspendu deux minutes.

35e.Daniel Narcisse s'est envolé pour shooter (15-13).

34e.Nikola Karabatic arrive à trouver la faille dans le mur croate (14-13).

34e.Les Bleus récupèrent un ballon mais manquent leur occasion.

33e.Guigou y était presque mais tire sur le poteau.

32e.Les Français s'y reprennent à deux fois et jérôme Fernandez finit par vaincre Alilovic (13-13).

31e.Duvnjak survole la défense française et marque (12-13).

31e.C'est reparti pour la deuxième mi-temps.

C'est la mi-temps. Les deux équipes terminent cette première période à égalité. Les Croates ont imposé leur rythme aux Français.

30e.Daniel Narcisse prend des risques en tirant de loin mais transperce Alilovic (12-12).

30e.Karabatic récidive (11-12).

29e.Karabatic marque son retour sur le terrain par un but (10-12).

27e.Duvnjak intercepte le ballon et file droit au but (9-12).

26e.Les Croates tiennent à garder deux buts d'avance et reviennent (9-11).

26e.Michael Guigou venge son coéquipier et marque (9-10).

26e.Omeyer encaisse le tir de 7m (8-10).

25e.Omeyer stoppe le tir de Balic et Karabatic est suspendu deux minutes sur une décision arbitrale pour le moins étrange.

24e.Le jeune Duvnjak transperce la défense française pour donner deux buts d'avance à son équipe (7-9).

23e.Alilovic signe encore un superbe arrêt face à Michael Guigou.

23e.Cédric Sorhaindo attrape un ballon de Karabatic et marque (8-9).

22e.Abalo enregistre un nouvel échec face à Mirko Alilovic, décidément très efficace ce soir.

21e.Encore un tir manqué pour Abalo, pourtant superbement servi par Karabatic puis Sorhaindo.

20e.Les Bleus perdent la balle, et Strlek fonce jusqu'à la cage d'Omeyer pour marquer (7-8).

19e.Abalo manque d'un peu de réussite sur ses tirs : cette fois c'est trop haut.

19e.Michael Guigou échoue.

18e.Le tir de Luc Abalo est arrêté par Alilovic mais il obtient un penalty, tiré par Guigou.

17e.Mais le capitaine Jérôme Fernandez ne laisse pas les Croates reprendre l'avantage et réplique (7-7).

17e.Vukovic reessaye et cette fois, ça passe entre les jambes d'Omeyer (6-7).

16e.Omeyer réalise une belle parade sur le tir de Drago Vukovic.

15e.Karabatic marque son premier but sur un lob (6-6).

14e.Les Bleus obtiennent un penalty, Michael Guigou se présente et ça rentre (5-6).

13e.Igor Vori est suspendu et les Croates évoluent en infériorité numérique.

12e.Kopljar fait mal avec un tir puissant (4-6).

11e.Sébastien Bosquet réplique (4-5).

11e.Servi par Balic, Zrnic récidive face à Omeyer (3-5).

11e.Sébastien Bosquet fait du bien aux Bleus avec un troisième but (3-4).

10e.Sur une contre-attaque, Strlek remonte seul la balle et ajuste Omeyer (2-4).

9e.Les Croates ont un penalty : Zrnic tire dans la lucarne et Omeyer s'incline (2-3).

9e.Nikola Karabatic prend un carton jaune en défendant un peu trop fort sur Ivano Balic.

8e.Sorhaindo se heurte lui aussi à l'efficacité d'Alilovic.

7e.Les Croates obtiennent un penalty tiré par Cupic qui est battu par Omeyer.

7e.Après avoir échoué il y a quelques minutes, Michael Guigou retente sa chance et réussit son tir (2-2).

6e.Mirko Alilovic arrête son tir du pied.

5e.Luc Abalo obtient un penalty et Guillaume Joli entre pour tirer.

5e.Cupic tire de l'aile mais c'est un poteau.

4e.Ivano Balic se fait remarquer en marquant un but (1-2).

3e.Cédric Sorhaindo répond par un but (1-1).

3e.C'est le pivot Igor Vori qui ouvre le score (0-1).

2e.Les Croates ont la main mais Thierry Omeyer intercepte une balle molle. En contre-attaque, Cédric Sorhaindo tente mais tire sur le poteau.

C'EST PARTI

1e.Le coup d'envoi est donné.

0e.Les joueurs font leur entrée sur le terrain un par un, devant un public de 11 000 spectateurs.

0e.Suivez le match en direct commenté à partir de 17h30.

(lu sur L'EQUIPE)

L'iPad est annoncé: premières impressions et fausse révolution

La tablette tactile d'Apple, a créé l’événement cette semaine. Bel objet à mi-chemin entre l’iPhone et le MacBook, l'iPad, laisse cependant un goût amer. Les huit critiques qui font mal. Mais ce ne sera l'islate, ce sera l'iPad. Beaucoup moins révolutionnaire.


Dévoilée mercredi par Steve Jobs après un buzz d’enfer, la tablette tactile d’Apple se présente comme un ordinateur ultraportable à l’ergonomique soignée, orienté web et multimédia. Un produit censé contenter tout le monde, mais qui, au final, risque bien de ne plaire à personne, analyse un spécialiste du site Fluctuat.net.

Un bel écran pour pas grand-chose

L’iPad est équipé d’un écran tactile multitouch LED de 9,7 pouces de diagonale. Sa brillance remarquable égale celle des ordinateurs portables de dernière génération. Oui mais voilà, la résolution de l’écran reste modeste: 1024x768 pour la navigation et les applications. La qualité de l’image baisse encore lorsqu’on parle de vidéos avec une résolution limitée à 640x480 pour les MPEG-4 et un affichage peu judicieux des films, format 4:3 oblige. Ces caractéristiques placent l’iPad en dessous de la tablette tactile de Microsoft: le Zune HD.

Internet partout, mais en option

En entrée de gamme, l’iPad n’a que le WiFi et Bluetooth pour aller sur internet ou communiquer avec d’autres appareils. L’ambitieux qui souhaiterait surfer n’importe où devra payer plus cher et se contenter du 3G, plus lent que le 3GS, qui équipe déjà les derniers iPhones. Apple fait ici clairement de la rétention de technologie, qu’elle «corrigera» sans doute lorsque sortira la deuxième génération d’iPad.

Un bureau portable un peu trop léger

Avec la navigation sur internet, les e-mails et une suite bureautique «light», achetable sur l’Appstore, l’iPad se positionne comme une alternative à l’ordinateur portable classique. Son manque de connectique (pas d’USB), sa capacité de stockage et sa puissance limitée ne lui permettent pas d’égaler les autres ordinateurs ultraportables déjà disponibles (netbooks).

Ergonomie inaboutie

Avec son grand écran tactile, le confort de navigation semblait être garanti. Que nenni! Chaque texte est saisi au moyen d’un clavier logiciel en pop-up qui diminue la surface lisible de l’écran. L’utilisateur est contraint de faire des allers-retours incessants entre l’application et le clavier. Un clavier «physique» peut toutefois être connecté à l’iPad, qui perd du coup sa portabilité.

Pas de flash, pas de chocolat

Adobe Flash, présent sur presque 75% de sites web, n'est pas compatible avec l'iPad. Il faudra attendre encore de longs mois pour que tout le monde passe au HTML5 et au CSS3 pour naviguer de manière optimale et avec plaisir sur la Toile.

Un bien maigre cordon ombilical

C’est uniquement par le Dock (le cable de l'iPhone et de l'iPod) que l’iPad se connecte au monde physique. Ce choix restrictif fait passer la tablette d’Apple pour un netbook autiste: car si elle communique avec les ondes, il lui manque le minimum syndical de ports qui lui donneraient une flexibilité absolue. Impossible donc d’y connecter directement une clé USB, un appareil photo ou une caméra pour alimenter l’iPad en données fraîches.

L'archipel de l’iGoulag

Tous les contenus, du MP3 aux petits jeux, devront passer par les différents Apple Store. Ce filtre obligatoire qui empêchera l'utilisateur de glisser/déplacer ses propres fichiers depuis l'ordinateur, de prendre du contenu à partir du web, programme ou média, et de le faire tourner. Apple entend bien poursuivre sa logique de catalogue.

Il y a mieux, mais c’est plus cher

Apple affirme que son iPad est ce qui se fait de mieux dans le genre. Il fallait bien ça pour que Steve Jobs assure que 500 $ l'entrée de gamme, c'est "incroyable". Trois capacités de stockage à 16, 32 et 64 Go sur une simple carte flash entraînent un surcoût de 100 $ à chaque upgrade. Idem pour la différence entre la version WiFi et WiFi+3G, entraînant une inflation de 130 $ pour une technologie rentable depuis plus de deux ans.

Le verdict

Au final, les fonctionnalités de l'iPad lui confèrent un positionnement relativement maladroit. La tablette d’Apple reprend des fonds de commerce existants, sans les développer et ne sait plus à qui il s'adresse. Les personnes possédant déjà un ordinateur portable et un smartphone trouveront que l’iPad tente de tout faire sans rien maîtriser, surtout en raison de son système d’exploitation, qui, comme l'iPhone, n'est pas multitâche. Il se contente de régurgiter du contenu multimédia, incapable d'en générer lui-même, dénué qu’il est de Webcam ou d'appareil photo.

Cette tablette tactile rappelle méchamment une des stratégies d’Apple, qui consiste à lancer un produit séduisant mais limité. L’iPad sera à n’en pas douter perfectionné d’ici un an. Possible alors que les sceptiques se laissent convaincre, et que les acheteurs de la première heure repassent à la caisse.

lu sur LE MATIN.ch)


-----------------------------------------------

La revue à chaud par Teknoratik.fr.

Compte à rebours: 130 jours du début de la Coupe du Monde de football FIFA 2010

Un petit widget utile de la FIFA, maintenant coutumier du fait, avec infos franco-française en haut et rappel des groupes en bas. On est dans le groupe A.



Et toujours d'actualité, le classement FIFA. Incroyablement, on est encore dans le TOP 10.

samedi 30 janvier 2010

Luca is the King

Il a gagné la fève à l'école.

Haiti: un bilan en chiffres après 15 jours

- Aujourd'hui, l'ONU a promis et débloqué 6 milliards de dollars
- La France a débloquer 20 millions d'aide en euros (on peut comparer aux 1.5 milliards pour la Grippe A). Un hopital entièrement fonctionnel est déjà prêt, avec salle d'opération et centre d'anesthesie et réanimation mais certaines amputations doivent se faire à la scie, sans anesthésie, comme au Moyen-Age.
- L'Europe elle va débloquer 120 millions d'aide en euros (ne comparons avec rien, c'est ridicule)
- L'ouragan et le seisme a causé plus de 150,000 morts, 250,000 blessés et 1.5 millions de sans-abri aux dernières estimations
- Des secours en nature arrivent tous les jours dont 43 tonnes de vivres hier
- Les orphelinats sont très touches, des enfants sont maintenant rapatriés comme la Hollande l'avait proposé et la France vient de commencer (avec une trentaine de petits)
- Par miracle, plus d'une centaines de rescapés ont été tirés des décombres par les équipes de secours depuis deux semaines. La période de secours a été officiellement déclarée fermée, mais des survivants sont encore trouvés. Samedi, un jeune homme d'une vingtaine d'années a été extrait vivant des ruines d'une épicerie de Port-au-Prince. (voir video ici). Plus d'une centaine ont été tirés des décombres depuis 2 semaines.

Hand: La France se débarasse de l'Islande et se qualifie pour le finale

Une froide exécution. L’équipe de France de handball n’a fait qu’une bouchée de l’Islande (36-28) et s’est ouvert les portes de la finale de l’Euro où elle affrontera dimanche la Croatie.


Quand l’odeur de l’or s’approche de leurs narines, les handballeurs tricolores deviennent d’impitoyables tueurs. Les Islandais en ont fait les frais samedi en demi-finale de l’Euro, incapables d’échapper au contrat qui avait été mis sur leur tête. Les Bleus avaient de la salive au bord des babines et les crocs acérés à l’idée de croquer à nouveau le plus beau des métaux. Après un début de compétition compliqué, leur rêve de compléter l’incroyable trilogie Jeux olympiques – Mondial – Euro, jamais concrétisée, a pris encore un peu plus de corps samedi au milieu de la Stadthalle de Vienne.

On sait bien que ce qui caractérise cette équipe de France est sa force collective, cette incroyable capacité à toujours avoir un ou deux éléments pour la porter vers les sommets. Samedi, le succès sur l’Islande avait incontestablement le visage de Nikola Karabatic. Le demi-centre de Montpellier a été le chef de la meute bleue. Impressionnant de facilité en attaque, distributeur éclairé de friandises à ses coéquipiers, il n’a pas non plus rechigné à encaisser les coups des chaudronniers islandais. Pas étonnant ainsi que, juste avant la pause, il ait inscrit quatre buts consécutifs, dont une merveille de lob, pour donner définitivement les rênes de la rencontre à son équipe (16-13, 30e), qui avait jusque-là un peu de mal à creuser l’écart.

Un jeu rapide efficace

Évidemment, pour construire une telle victoire, Karabatic fut parfaitement épaulé. Par un Guillaume Joli toujours aussi précis aux penalties, par un Daniel Narcisse et ses cannes explosives, par un Luc Abalo inspiré sur son aile droite. Au bout d’un quart d’heure, les Bleus avaient trouvé la clef de la défense islandaise et s’engouffraient dans les béances qui leur étaient offertes. La base arrière tricolore trouvait ainsi à plusieurs reprises Cédric Sorhaindo, esseulé en position de pivot. Surtout, les mobylettes Abalo et Guigou multipliaient le jeu rapide et harassaient les grandes carcasses nordiques. Mais il manquait encore un petit quelque chose pour définitivement tuer la rencontre et quelques tirs faciles manqués laissaient les Islandais avec un semblant d’air, comme un poisson qu’on vient sortir de l’eau.

“On savait très bien qu’on était meilleurs que les Islandais, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver, analysait Didier Dinart. Même si on sait qu’on est meilleurs, c’est des matches un peu crispants et on a du mal à se délester avant et à se lâcher. On n’a pas vraiment été mis en danger tout le match. Mais on se demandait quand est-ce qu’ils allaient lâcher. Ils l’ont fait en début de deuxième et tant mieux.”

Comme souvent dans cet Euro, le coup fatal fut en effet porté juste au retour du vestiaire. Palmarsson avait perdu un peu de sa verve, Stefansson était toujours aussi inoffensif, et les Islandais n’avaient plus grand-chose dans leur marmite. Les Bleus, eux, enfilaient les buts comme des perles en contre (27-19, 42e). “On les a sanctionnés sur notre jeu rapide et surtout, dans les dernières minutes, ils se sont rendu compte que le match était perdu, expliquait Guillaume Gille. Et quand tu sais que le lendemain, tu joues encore un match et que si tu ne le gagnes pas tu rentres sans médaille, même après un aussi beau parcours que celui des Islandais, eh ben tu lâches prise parce que tu veux économiser des forces.”

Onesta : “Cette équipe est toujours aussi vivante”

Le reste ne fut que gestion. Claude Onesta se permit même dans les ultimes minutes de faire tourner. Franck Junillon, Xavier Barachet et Grégoire Detrez goûtaient pour la première fois au Taraflex jaune de la Stadthalle. “Didier Dinart était fou furieux parce que je mettais les remplaçants et qu’il pensait que c’était trop tôt et que ça allait mettre en péril le match, expliquait le sélectionneur tricolore. Dans ces moments-là, il faut garder son calme et suivre la ligne. Il était utile dans les dix dernières minutes de ne pas solliciter les mêmes et de donner du temps de jeu aux autres. C’est peut-être dix minutes qui seront salutaires dans les jambes des cadres.”

Car dimanche, c’est une nouvelle finale qui se profile et ce n’est pas pour lasser les Bleus. “Nous, on a envie de vivre ensemble pendant deux, trois ans jusqu’à Londres, appréciait Jérôme Fernandez. Et après, chacun se jaugera et décidera, soit de continuer, soit d’arrêter. En tout cas, l’envie y est, l’abnégation y est, l’humilité y est. Ces valeurs font qu’on arrive toujours à se hisser dans le dernier carré et très souvent en finale, et en plus à les gagner. Demain, on remettra les mêmes ingrédients et j’espère que ça passera.” Encore une marche donc, où les Bleus pourront une nouvelle fois confirmer leur impressionnante montée en puissance.

“On a peu de temps pour préparer la finale, lançait Claude Onesta. On va essayer d’identifier le jeu de nos adversaires. Ensuite les joueurs enfileront les baskets et moi ma chemise. Et puis on y reviendra et on essaiera une fois de plus d’être à la hauteur d’une finale. Cette équipe n’était pas morte, elle est toujours aussi vivante et a priori, elle joue de mieux en mieux. N’en déplaise à ceux qui pensaient qu’elle était au bout, j’espère que le bout du tunnel est encore loin.” L’entraîneur français n’a de cesse de répéter que c’est la compétition la plus difficile depuis longtemps pour l’équipe de France, aussi bien en terme d’opposition que des soucis rencontrés par ses hommes. C’est aussi la plus belle à gagner.

France - Islande, 36-28 (16-14)
Stadthalle, à Vienne. 12 000 spectateurs.

FRANCE - Gardien : Omeyer (15 arrêts, 35%). Buteurs : Fernandez (1/3), G. Gille (3/3), Narcisse (3/6), Joli (6/7), Karabatic (9/9), Junillon (2/2), Abalo (3/5), Sorhaindo (3/3), Guigou (6/10).

ISLANDE - Gardien : Gustavsson (12 arrêts, 26%). Buteurs : Svavarsson (1/1), Palmarsson (6/9), Atlason (5/10), Sigurdsson (5/10), Gudjonsson (5/5), Stefansson (2/10), Petersson (3/4), Gunnarsson (1/1).

• Dans l’autre demi-finale, la Croatie, menée à la pause (9-10), a finalement eu raison de la Pologne (24-21). C’est donc reparti comme en 2009, lors de la finale du Mondial. Et comme l’Arena Zagreb l’an passé, la Wiener Stadthalle sera quasi intégralement peuplée de supporters croates. Rendez-vous en terrain hostile à 17h30.

(lu sur Le Monde)

----------------------------------------------

L'équipe de France a dominé l'Islande (36-28) et s'est qualifiée pour la finale de l'Euro. Elle tentera dimanche à Vienne de gagner la médaille d'or, après celles obtenues aux Jeux et au Mondial.


Même si l'écart n'a pas été conséquent en première période, l'équipe de France a maîtrisé son sujet du début à la fin. Face à l'Islande, qui continue donc à lui réussir, les Bleus ont imposé leur redoutable défense pour ensuite mieux se régaler devant le but. La salle viennoise, acquise aux hommes de Gudmundur Gudmunsson, est rapidement devenue silencieuse. L'Islande a mené une seule fois (12-13) à quelques minutes de la pause. Puis Nikola Karabatic a claqué quatre buts, symbole de son parcours sans faute ce samedi après-midi. Le Montpelliérain a réussi un 9/9 au tir et a usé la défense islandaise par ses nombreuses tentatives. En seconde période, les Experts ont ensuite brisé leur adversaire, l'avance étant rapidement solide (26-18, 41e). A l'arrivée, il y avait toujours la même distance entre les deux formations. Claude Onesta s'est même permis de faire tourner son effectif à dix minutes de la fin. Detrez et Barachet ont enfin joué, et Junillon, marqué. «On savait que nous étions meilleurs qu'eux, a lâché Didier Dinart. Nous n'avons pas vraiment été mis en danger. On se demandait seulement à quel moment notre adversaire allait craquer.»

Karabatic, Abalo, Guigou... Un festival

Dès les premières minutes, l'équipe de France a distillé des buts de très belle composition. Luc Abalo, parti du côté droit, s'est décalé sur la gauche pour battre Gustavsson (3-2, 6e). Karabatic a marqué son premier but après une bonne entente avec Jérôme Fernandez (4-3, 8e). Abalo a ensuite feinté un tir avant de servir Guillaume Gille (5-3, 9e). On a également vu Michaël Guigou (6 buts) attirer les défenseurs vers lui au centre avant de transmettre au même Abalo (8-6, 17e). Lors du festival Karabatic de la 1re période, Daniel Narcisse s'est distingué en faisant semblant de servir Ostertag puis en remisant sur le joueur de Montpellier (16-13, 30e). Le show a continué après la pause. Guigou s'y est repris à deux fois pour marquer (22-17, 37e). Luc Abalo a encore inscrit un but somptueux en feintant une passe dans le dos (31-23, 50e). L'ailier droit des Experts s'est senti pousser des ailes mais a buté deux fois sur Gustavsson. Claude Onesta a jugé plus prudent de le sortir. Les deux hommes, dans le feu de l'action, ont eu une explication un brin tendue. Sébastien Joli a, lui, continué d'assurer aux penalties (6/7). Et, de l'autre côté du terrain, il y a également eu Thierry Omeyer. Le gardien de Kiel a encore écoeuré ses adversaires (15/43, 35%). Aujourd'hui tout a souri à l'équipe de France.

Onesta : «Encore une finale, on ne s'en lasse pas»

Et, un an après le Mondial, deux ans après les Jeux, la revoilà en finale. «Encore une, a souri Claude Onesta. Mais on ne s'en lasse pas. On va la préparer comme si c'était la première. Notre équipe n'est pas morte. Elle joue même de mieux en mieux.» «On a respecté notre plan de jeu», a confié sobrement Cédric Sorhaindo, désormais seul n°1 au poste de pivot après le forfait de Bertrand Gille. «On est arrivé en fin de compétition, là où tout se dit, a commenté pour sa part Nikola Karabatic. Nous avons joué tous les ballons et avons toujours eu confiance dans notre jeu. On n'a jamais douté. On n'a jamais réfléchi non plus. Je pense que c'est ce qui doit ressortir : notre confiance en nous.» Dimanche, les Experts viseront un triplé historique dans le hand. Face à la Croatie, sa meilleure ennemie, qui a dominé la Pologne (24-21). Pour les joueurs de Claude Onesta, peu importe. «Le triplé, nous, on n'y pense même pas, a affirmé Thierry Omeyer. Ce qu'on veut, c'est gagner la finale.»

(lu sur L'EQUIPE)

--------------------------------------------

Après les Jeux et le Mondial, l'équipe de France est en route vers le triplé en se qualifiant pour la finale de l'Euro face à l'Islande (36-28).


RESUME DU MATCH: MINUTE PAR MINUTE


60′. Et voilà, c’est fini (36-28). LES BLEUS SONT EN FINALE DE L’EURO.

60′. Encore un but de Franck Junillon. Les Islandais sont à la rue. Les Français sont au chaud (36-28).

58′. “On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale.” Sur ce coup-là, difficile de donner tort aux supporters français de la Stadthalle (35-27).

57′. LOB DE FRANCK JUNILLON !!!!!!

56′. Du haut de ma tribune, j’ai entendu Jérôme Fernandez hurler sa joie d’avoir obtenu le penalty qui scelle probablement le sort de cette demi-finale. Guillaume Joli n’en peut plus de faire l’avion (34-27).

55′. L’ambiance n’est pas franchement délirante dans la Wiener Stadthalle. Une odeur de fin de match molassone plane au-dessus du terrain (33-27).

53′. Junillon, G. Gille, Ostertag et Joli sont sur le terrain. On dirait que les titulaires sont déjà partis s’échauffer pour la finale de demain… (32-26).

51′. La défense scandinave est un champ de ruines. Mais Luc Abalo, trop gourmand, loupe deux lobs en trente secondes. Sanction : Guillaume Joli le remplace (31-24).

50′. Les Islandais ont explosé en vol, sous les missiles de Guillame Gille et Abalo (31-23).

49′. En même temps, quand il ne se fait pas balancer, ça se termine souvent dans la lucarne… (29-23)

48′. Nikola Karabatic a bien du courage de continuer le handball. Le demi centre se fait tamponner de toutes parts et termine une action sur deux au sol.

46′. Snorri Stein Gudjonsson inscrit un penalty au ralenti, 69 km/h (28-23).

45′. Penalty bleu. Changement de gardien islandais. Joli s’en moque (28-22).

45′. Gustavsson réclame activement le soutien des supporters islandais, alors que son équipe est dans le creux de la vague. Dommage, je commençais à retrouver l’ouïe. Les Scandinaves retrouvent le chemin des filets (27-21).

43′. Guillaume Joli reprond son envol aux jets de 7 mètres. Huit buts d’avance maintenant (27-19).

42′. Karabatic et Guigou se font plaisir. Kung-fu peu académique juste devant la zone (26-19).

40′. Les Islandais savent maintenant que Narcisse est capable de tirer 113 km/h (25-18).

39′. Les débuts de seconde période sont donc bel et bien le temps fort des Bleus. Sorhaindo lucarnise (24-17).

38′. Karabatic, 8/8. Et Michaël Guigou est officiellement entré en fusion. Les Bleus prennent feu (23-17). Temps mort islandais pour refroidir tout ça.

36′. Guigou conclut une contre-attaque tout en finesse. Stefansson conclut une attaque placée tout en force. Fernandez, par terre, doit toujours se demnder pourquoi l’arbitre n’a pas sifflé de passage en force (20-17).

34′. Sorhaindo, ou la preuve qu’un pivot sait aussi faire un lob (19-16).

32′. Gunnarsson, le pivot aux airs de trappeur canadien (© Daniel Costantini), ouvre son compteur. Karabatic poursuit son sans faute, 7/7 (17-15).

31′. C’est reparti. Trente minutes de souffrance pour mes oreilles et mon coeur. Mais peut-être, au bout, un grand bonheur pour les Bleus.

Mi-temps. Le chiffre de cette première période : 100%. Nikola Karabatic a réussi les six tirs qu’il a tentés. C’est beau. À la pause, les deux gardiens en sont à 7 (Omeyer) et 8 (Gustavsson) arrêts, tous deux à 33% de réussite, selon les chiffres officiels. À 8 (36%) et 10 (40%) selon nos confrères de L’Équipe.

Mi-temps. Les Bleus ont réalisé trente première minutes solides. Et comme prévu, l’adversaire est coriace. Sous l’impulsion de Karabatic, les hommes d’Onesta ont placé un petit coup d’accélérateur juste avant la pause pour rentrer aux vestiaires avec un peu d’air.

MI-TEMPS, FRANCE - ISLANDE : 16-14.

30′. Karabatic est un titan. Le Montpelliérain remonte le ballon à toute blinde, s’excentre légèrement sur la droite, feinte le tire en force, et dépose un lob génial au-dessus de la crinière blonde de Gustavsson (16-13).

29′. Tentative d’étranglement sur Karabatic. Qui ne l’a visiblement pas remarquée (15-13).

28′. Tir à la hanche ravageur de Karabatic. Le gardien Gustavsson termine dans ses cages. Les Bleus repassent en tête (14-13).

27′. Je me dois de revoir mon estimation initiale. Les spectateurs islandais sont bien plus nombreux que les Français, et saluent dans un vacarme étourdissant la prise de pouvoir de leur équipe (12-13).

26′. La musique de “Mission : Impossible” résonne dans la Wiener Stadthalle. Impossible pour les Bleus de creuser l’écart (12-12).

24′. Bosquet vient de réaliser une interception. Sous le choc, Onesta demande un temps mort.

23′. Jérôme Fernandez confessait avant la rencontre qu’il faisait un Euro décevant jusqu’à présent. Il marque, on lui pardonne (12-11).

21′. Aïe. Joli loupe sa troisième tentative au penalty et se fait des amis parmi les spectateurs islandais. Alors qu’il est peut-être le joueur qui reçoit le plus de coups de cet Euro, c’est Nikola Karabatic qui est puni. Exclu deux minutes, pour la deuxième fois du match (11-10).

20′. Hallgrimson vient de se gaufrer sur le taraflex. Didier Dinart écope d’un carton jaune. Ces deux événements sont liés. 10-9 pour les Bleus.

19′. La roucoulette abalesque aurait-elle déplu à Onesta ? Ou alors Luc Abalo s’est-il réellement fait mal au poignet sur son geste spectaculaire ? Guillaume Joli a pris sa place sur le terrain. L’Islande revient (9-8).

18′. Oh ! Luc Abalo vient de réaliser la mère de toutes les roucoulettes. Un être humain normal risquerait une triple fracture du poignet s’il tentait un tel geste. Luc Abalo n’est pas un être humain normal. Le rythme vient de s’accélérer un brin (9-7).

16′. Deuxième jet de sept mètres pour Joli, deuxième but. La mire du “Monsieur penalty” des Bleus a l’air bien réglée. Ça peut toujours être utile (7-6).

15′. Magic Olafur Stefasson dans ses oeuvres (6-6).

14′. À un de moins, forcément, c’est un peu le bazar. L’ailier gauche Michaël Guigou s’est retrouvé contraint de prendre un tir depuis l’aile droite. Pas évident pour un droitier, sauf quand on s’appelle Guigou (6-5).

12′. Karabatic sorti deux minutes à son tour, pour tentative d’équarissage sur Atlason. Les Islandais en profitent immédiatement (5-5).

10′. Ça cafouille pas mal devant la zone islandaise. Sur son banc, coach Gundmundsson devient fou et gesticule dans tous les sens. L’arbitre vient le ramener à la raison (5-4).

8′. J’ose esérer que les cris de bête des supporters islandais n’affectent pas les joueurs tricolores autant que moi. La France joue à 6 après l’exclusion de Sorhaindo, mais reste devant grâce au second but de Karabatic, déjà bien en jambes (4-3).

6′. Les Islandais sont sponsorisée pas Air Iceland. Mais c’est Luc Abalo qui s’envole. Les Bleus prennent l’avantage pour la première fois (3-2).

5′. Sigurdsson plante le premier pion de la partie. Atlason écope des premières deux minutes d’exclusion. Joli marque le premier but tricolore (penalty). Ça y est, le match est lancé (1-1).

4′. La Stadthalle viennoise s’est remplie. Peu de supporters islandais, un peu plus de Français, et déjà beaucoup de Croates, en prévision de la demi-finale suivante, Croatie - Pologne (16h30).

2′. Björgvin Gustavsson a-t-il lu les propos de Daniel Costantini relatifs à l’absence de gardiens dans l’équipe d’Islande ? Le portier blond met en échec la première tentative tricolore.

1′. C’est parti. Messieurs Omeyer, Abalo, Bosquet, Sorhaindo, Karabatic, Fernandez et Guigou, bonne chance. Aux remplaçants aussi.

C'EST PARTI

13h59. J’oubliais l’entraîneur islandais : Gudmundur Gudmunsson. Un membre du staff s’appelle Ingibjörg Ragnarsdottir. Étonnant.

13h57. Alors que les hymnes retentissent, je ne résiste pas au plaisir de vous donner la sélection islandaise : Gustavsson, Svavarsson, Geirsson, Palmarsson, Igiminundarson, Hallgrimsson, Atlason, Sigurdsson, Gundjonsson, Stefansson, Asgeirsson, Petersson, H. Gudmundsson, Jakobsson, Gunnarsson, O. Gudmundsson.

13h55. L’équipe d’Islande déboule à son tour. Nous avons le malheur d’être assis juste devant le kop des ultras islandais. Leur enthousiasme fait plaisir à voir, un peu moins à entendre.

13h52. À l’appel du speaker, les hommes d’Onesta font leur entrée un à un sur le terrain d’une Wiener Stadthalle pleine aux trois-quarts.

13h50. Les handballeurs tricolores sont à deux marches du triplé inédit JO - Mondial- Euro. Mais la marche islandaise est peut-être la plus haute que les Bleus aient eu à gravir depuis le début de la compétition. Le jeu léché des insulaires a eu raison de sérieux clients jusqu’à présent, comme le Danemark ou la Russie.

13h45. Grüß Gott Frankreich. Et même “Sæll Frakkland”, comme on dit dans la langue de Björk. Bienvenue à la Stadthalle de Vienne, où l’équipe de France affronte l’Islande, pour une place en finale du championnat d’Europe.

vendredi 29 janvier 2010

Kristo en orange

A Central Park.

chrono L'EQUIPE

Et même disponible dans le menu principal (le fond gris à droite).

jeudi 28 janvier 2010

Liverpool: 'Kaca' strikes as Reds progress

Liverpool Reserves booked their place in the last four of the Senior Cup following a stylish 4-0 victory at Ashton Town on Wednesday night.

John McMahon's side dominated from start to finish and deservedly got back to winning ways courtesy of goals from Alex Kacaniklic, substitute Jordy Brouwer, Jay Spearing and Emmanuel Mendy.

It was the second-string's first win of 2010 and means they will now head into next week's Lancashire County Cup second round clash at Bolton full of confidence.

In front of a sparse crowd in Wigan, the Reds made the early running and almost took a first minute lead. Some good approach play down the left flank by Kacaniklic saw the ball worked into the area but both David Amoo and Spearing had low efforts blocked.

Four minutes later and Daniel Ayala came even closer, stabbing a Spearing corner from the right just wide at the near post.

The hosts had barely made it out of their own half but did threaten briefly when Christian Boxby's thumping drive was superbly tipped over by Chris Oldfield in the Liverpool goal.

However, it was as good as it got for the North West Counties VODKAT League outfit in the first period as the visitors poured forward at every opportunity.

Mendy had looked particularly dangerous down the right flank and it was no surprise that his pace provided the chance for the opening goal on 14 minutes.

A long ball over the top sent the Senegalese defender racing towards goal and when Ashton 'keeper Carl Lloyd missed the ball, he sent over a low cross for David Amoo. The former Millwall man saw his goalbound shot well blocked, leaving Kacaniklic to arrive and coolly slot home.

The Swede is capable of flashes of genius on his day and he produced a delightful run and cross on 21 minutes that Amoo came within inches of turning home.

Lloyd was then forced to make a smart save to deny Mendy before Nikola Saric flashed a 20 yard piledriver just past the upright.

The away side continued to probe for a second just before the interval but both Kacaniklic and Amoo spurned their chances when well placed.

It was a similar story after the break with most of the action taking place in the Ashton half and it was no surprise when Brouwer doubled the advantage within two minutes of the restart after replacing Saric.

A third followed on 58 minutes when a free-kick was awarded on the left edge of the home side's area following a foul on Chris Mavinga, leaving Spearing to step up and curl a low shot into the far corner.

With any thought of a potential upset now over, the Reds continued to attack and after Brouwer fired wide from 12 yards, Mendy sealed the win seven minutes from time.

Liverpool Reserves: Oldfield, Irwin, Mavinga, Threlfall, Ayala, Spearing (Kohlert 60), Plessis, Kacaniklic, Mendy, Amoo (Palsson 68), Saric (Brouwer 46).

Liverpoolfc.tv man of the match: Alex Kacaniklic

(lu sur LiverpoolFC.tv)

Votons UDC

L'illettrisme n'est pas simplement le fait de ne pas savoir lire, mais surtout de ne pas comprendre ce que l'on lit. L'Office fédéral de la culture en donne une définition (ici), qui, à défaut d'être écrite dans une langue superbe, dit bien ce que ce néologisme veut dire :

L’illettrisme est un phénomène social observable dans les pays industrialisés ; il décrit le fait d’adultes qui parlent la langue du pays ou de la région dans laquelle ils vivent, qui ont fréquenté l’école obligatoire (au moins 9 ans), mais qi maîtrisent mal les compétences de base – la lecture, l’écriture et le calcul.


Après le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, qui a pris ses désirs pour des réalités et mal compris la missive que lui avait envoyée le Premier ministre libyen [voir mon article Affaire Kadhafi: où l'on découvre qu'Hans-Rudolf Merz ne sait pas lire... ], après la déformation des propos tenus par le Professeur Uli Windisch dans Le Nouvelliste [voir mon article Uli Windisch, sociologue, a dit la vérité, il doit être exécuté ], nous avons un nouvel exemple de l'illettrisme qui sévit aussi bien en France voisine que dans les médias romands avec l'affaire de la pub de l'UDC Genève parue hier dans La Tribune de Genève [photo ci-dessus tirée du quotidien genevois ici].

L'internaute pourra juger sur pièce. Que dit donc cette pub ?

Le CEVA ?
Un nouveau moyen de transport pour la racaille d'Annemasse !
Expulsons les criminels étrangers !
Ne leur offrons pas encore un accès à Genève !
Votons UDC !

Pour l'internaute qui n'est pas du coin, il faut bien expliquer ce qu'est le CEVA. CEVA (ici) est un acronyme pour Cornavin Eaux-Vives Annemasse. C'est un projet de liaison ferroviaire entre Annemasse et la gare de Cornavin à Genève. Il s'agit de desservir une quarantaine de gares sur 60 km, de créer un RER transfrontalier Franco-Valdo-Genevois. Les CFF [Chemins de fer fédéraux] et la SNCF [Société nationale des chemins de fer français] ont créé une société pour étudier ce projet qui ne verra le jour que dans une dizaine d'années.

Qu'est-ce que la racaille d'Annemasse ? S'agit-il, comme l'interprètent les illettrés, des Annemassiens dans leur totalité, voire des frontaliers en particulier ?

Sur le site de la ville d'Annemasse (ici), le maire de gauche, Christian Dupessey, fait cette déclaration délirante, intitulée L'UDC déraille :

Par encart publicitaire et article sur latribunedegeneve.ch, l'UDC se déchaîne par des propos racistes inacceptables. Les Annemassiens sont directement attaqués dans leur honneur et leur vie quotidienne.
Le Maire d'Annemasse, au nom de tous ces concitoyens, se réserve le droit de porter plainte pour diffamation et insultes racistes.
Le Maire d'Annemasse regrette qu'un grand quotidien genevois publie de tels propos. Le Maire d'Annemasse tient à dire sa confiance dans la maturité politique et citoyenne du peuple Genevois.
C'est ensemble que nous construirons notre région commune. C'est ensemble que nous construirons la colonne vertébrale de cette région qu'est le CEVA. C'est ensemble que nous rejetterons les dérives racistes et xénophobes insupportables dans nos démocraties.

Car, si on lit cette phrase - un nouveau transport pour la racaille d'Annemasse -, sans a priori, l'emploi du terme "racaille" ne peut viser que de petites minorités troubles en provenance d'Annemasse.

Que signifie en effet le mot "racaille" ? Le Larousse donne cette définition classique :

Populace méprisable ; catégorie de personnes considérées comme viles.

Le Littré donne celle-ci, qui n'est pas moins classique :

La partie la plus vile de la populace.

Les deux dictionnaires sont donc d'accord sur l'emploi de deux mots : vil et populace.

Or vil au sens propre signifie "de peu de valeur" et au sens figuré "méprisable". Quant à "populace" il s'agit de la frange la plus basse d'un peuple. En s'en prenant à la "racaille" d'Annemasse, l'UDC Genève désigne donc une partie infime de la population d'Annemasse.

Il est même vraisemblable que l'UDC Genève entend "racaille" dans l'acception récente des quartiers défavorisés français, qui désigne ainsi les individus qui règnent par la crainte dans de tels quartiers, en verlan "caillera".

Que des frontaliers se soient sentis visés par le mot de "racaille", qui est très restrictif, en dit long sur les fantasmes que l'idéologie anti-raciste, créée par la gauche, peut susciter en France. Il est évident que l'UDC, dont le discours est différent de celui du MCG [Mouvement des citoyens de Genève] sur le sujet des frontaliers, ne visait dans cette pub que les criminels étrangers, qu'elle demande d'ailleurs d'expulser à la phrase suivante.

Or il faut se voiler la face pour ne pas voir que plus de 70% des condamnations pénales à Genève sont prononcées contre des étrangers (ici), venus de France pour une grande part. Reste bien sûr à savoir pourquoi il y a une telle criminalité étrangère à Genève. Peut-être les édiles de la France voisine devraient-ils se demander si leur incapacité à juguler leur propre criminalité chez eux et si la politique économique étatiste d'appauvrissement qui sévit chez eux ne sont pas des raisons suffisantes pour inciter leur "racaille" à aller saccager la Suisse voisine.

En région parisienne, le RER, et ses différentes branches A, B, C et D, sont de formidables moyens de transport, mais ils peuvent être, et ont été, des moyens de transport rapides permettant à la "racaille" des banlieues, au sens moderne du terme, de venir plus facilement faire des actions punitives dans la capitale. L'exemple qui me vient naturellement à l'esprit est celui des incursions de la "racaille" des grandes banlieues lors des manifestations contre le CPE.

Il ne fait donc pas de doute que c'est à ce genre d'accès facilité pour la "racaille" que l'UDC Genève fait allusion dans son avant-dernier slogan :

Ne leur offrons pas encore un accès à Genève !

En réalité la discussion devrait porter sur le bien-fondé de cette assertion - que le CEVA facilitera la venue de "racaille" à Genève - plutôt que sur le caractère raciste inexistant des phrases qui composent cette pub.

Mon nouveau téléphone: un iPhone 3GS - 16GB - noir

Three years after the first rumors of an Apple cell phone began to make the rounds, the iPhone continues to garner huge buzz, long lines, and a growing share of the cell phone market. And as we approach the second anniversary of the first model's frenzied launch day, Apple drops the newest model in our laps. The iPhone 3GS, which will hit stores June 19, promises faster processing and network speeds, extended battery life, more memory, and additional features. It's enough to get our attention, but not enough to get us completely excited.


In many ways, the iPhone 3GS delivers on its promises. The battery, which could sometimes deplete in less than a day on the iPhone 3G, lasted longer in our preliminary tests, and the phone's software ran noticeably faster. Yet, we still have some concerns. A faster AT&T 3G network isn't going to happen overnight, and some features, like tethering and multimedia messaging, aren't scheduled until later in summer 2009. We also struggled to see any change in call quality, which, as any iPhone owner can tell you, remains far from perfect.

So should you buy it?
That will depend on how much you'll have to pay for the privilege. If you don't own an iPhone yet, and you've been waiting for the right model, now is the time to go for it. The same goes for iPhone Classic owners who never made the jump to the iPhone 3G. But, if you're a current iPhone 3G owner, the answer isn't so clear. If you're eligible to upgrade at the cheapest prices ($199 for the 16GB model and $299 for the 32GB model), we suggest doing so, as long as you don't mind the required two-year contract. If you own an iPhone 3G, but are not yet eligible for the upgrade, we recommend upgrading to the new iPhone OS 3.0 operating system, and then waiting. As much as the iPhone 3GS brings, it's not worth the extra $200 that the 16GB and 32GB models cost.

Design and interface
The iPhone 3GS looks exactly like the previous model. It shares the shape and the same external controls, but the iPhone 3GS is unique in a handful of ways. You can get both memory sizes in white or black, and the iPhone 3GS display sports a fingerprint-resistant oleophobic coating that is supposed to attract fewer fingerprints and smudges. The new model shares the same dimensions as its predecessor, but it's slightly heavier (4.76 ounces versus 4.7 ounces), a virtually unnoticeable difference.

The menu interface is also the same, but in the past year, as we've added apps to the Home screen, something new has begun to bother us. As intuitive and simple as the interface is, it becomes unwieldy after you get above four menu pages. Swiping through multiple pages is tedious; and it's rather painful to drag applications from page to page if you're an organizational freak. We hate that there's no way to categorize related apps into folders, such as one for news, another for social networking, and so on. Not only would this cut down on menu pages, but you'd also be able to find your app faster. And while we're at it, how about letting us delete some of the native apps we never use?

Features
Since the iPhone 3GS inherits many of the features from the previous model, we'll concentrate on what's different on this device. If you need a refresher on such elements as the clock, YouTube, weather, iPod player, calculator, and e-mail, please see our iPhone 3G review. We'll start off with the new features that only the iPhone 3GS will offer.

Camera
Until now, the iPhone's camera has been good, but far from great, with decent photo quality, but no editing features. Apple didn't include options such as white balance, a digital zoom, or a self-timer that come standard on many basic VGA camera phones. The minimalist shooter bothered us so much that we began to worry if Apple was leading a new trend of "dumbing down" cell phone cameras.

The iPhone 3GS puts some of those fears to rest. Apple boosted the camera's resolution to 3 megapixels and added a new "Tap to Focus" feature. As you point the lens toward your subject, a small box appears on the center of the display. Tapping that square focuses the camera automatically on that point and adjusts the white balance, color, contrast, and exposure accordingly. If you'd rather focus on the edge of your shot, just tap the display at your chosen point and the square moves with you. If you don't tap anywhere, the camera will focus the entire frame.

Tap to Focus performs well. For example, if we photographed a book cover sitting on a desk, we were able to get a clear reading on the book's title. If we shifted the focus away from the book, the title became somewhat blurry. Alternatively, if we focused on the brightest part of an image, the entire picture would appear brighter. But if we focused on the darkest part of any image, the photo would darken accordingly. The iPhone still doesn't come with a flash, though, so don't expect miracles.

On the other hand, the new automatic macro setting didn't appear to make much of a difference. Close-up shots looked slightly better on the iPhone 3GS than they did on the iPhone 3G, but we couldn't tell when the macro focus was working and when it wasn't. As with the autofocus feature, the macro setting is a welcome addition, but we'd prefer to have more control over it. In other words, the iPhone 3GS' camera is smarter than those on the earlier iPhones, but the camera, rather than the user, still runs the show.

On the whole, the iPhone 3GS' photo quality looks better than the 3G camera's quality, but it depends on the shot. Outdoor shots and photos taken in natural light looked less blurry in our tests, with brighter colors. Photos taken during cloudy days were less likely to be blown out, and photos in low-light conditions looked brighter and had less of an orange tint. Indoor shots without natural light showed little change, however. The iPhone's camera is not optimized for fluorescent light. For a full gallery of shots taken with the camera, see our iPhone 3GS camera slideshow.

Video recording
The iPhone 3GS is the first iPhone to offer video recording, another feature other phones have offered for years. Apple makes up for some lost time by offering an easy-to-use video-editing option right on the phone.

Controls for video shooting work just like the still camera's controls, and you can use the Tap to Focus feature here, as well. The quality is just VGA, but the camera shoots at 30 frames per second, so while colors look muted and some videos appear washed out, the iPhone 3GS did better at handling movement than most cell phone cameras. After you're done recording, you can send your clip in an e-mail or upload it directly to your YouTube account. We were able to upload to YouTube and send a video from our synced IMAP4 Exchange account, but when we tried to send a video from a synced Yahoo POP3 account, an error occurred. We're checking with Apple on the discrepancy and will report back.

The phone's video-editing tool is utterly intuitive and fun to use. After loading a previously shot video, you'll see it displayed frame by frame in a linear format along the top of the touch screen. Using your finger, you can slide the cursor to any point in the video and start playing from there. If you care to edit, just touch either end of the border that surrounds your video. When the border turns yellow, you can shorten the clip by dragging either end toward your desired cutoff point (the image on the display will conveniently change as you move along). Once you've made your edits, just hit the "Trim" control.

We liked the video-editing feature a lot, but it's worth noting a couple of small complaints. First off, when you trim a clip, the edited version replaces your original video, rather than saves it as a new file. Also, you can trim only in a linear format--meaning you can't cut out something in the middle and stitch the remaining two ends of the video together.

We also like a new feature that allows you to quickly open a photo or video that you just shot. After taking your snap or video, a small thumbnail will appear on the bottom of the viewfinder next to the shutter control. Tapping that thumbnail takes you to the photo gallery page, from where you can view your work or send it on to a friend.

Voice Control
We've long berated Apple for not including voice dialing on previous iPhones, particularly in this age of hands-free driving laws. Overdue as it is, the new Voice Control feature goes far beyond just making calls. To activate it, hold down the home button until the Voice Control feature appears.

As with hundreds of other cell phones, Voice Control lets you make calls by speaking the contact's name or phone number into the receiver. After you say your command, you'll get audio confirmation and the name or number will show on the display. If the iPhone makes a mistake, you can press an "undo" touch control at the bottom of the screen. The feature is speaker-independent, so you won't need to train it to recognize your voice; you'll be ready to go the first time you turn on the phone.

In our tests, the voice dialing performed well. When using names, it understood us accurately most of the time. It made occasional mistakes--for example, it wanted to call "Siemens" instead of "Stephen"--but that's hardly unusual for a voice dialer. Voice Control performed better when using only numbers. We didn't have to speak loudly, except in noisy environments, but it was capable of filtering out most background noise.

If you call a contact with multiple numbers, but don't specify which number you prefer, it will prompt you with "home," "work," etc. If you ask for a name that has multiple listings in your phone book (we know multiple people named Tim, for instance), it will prompt you for your choice, while showing the options on the screen. Alternatively, you can call a contact using his or her company's name, but that company must be in the contact's electronic business card.

Voice Control also interacts with the iPhone's iPod player and the iTunes Genius list. You can ask it to play a song by artist name and album, and you can request an entire playlist. Once music is playing, you can pause, skip to the next song, and go back to the previous track, using your voice. Say "shuffle" and the player skips to a random song. The feature was accurate most of the time, but it occasionally confused some artist names.

Unsure which song is playing? You can find out by asking, "What song is this?" You'll then get audio confirmation of the track name and artist. Like what you're hearing? Say, "Play more songs like this," and the player will use your iTunes Genius list to play a related song. In either case, the music will dim while you speak. They're nifty features, to be sure, and we can't think of another MP3 player or cell phone that offers such capability.

On the other hand, we can't imagine that many people would use it outside of a car. And the iPod Voice Control isn't perfect. It read Pink's name as "P N K" in our tests (Pink spells her name as "P!nk" on her album covers), and it twice tried to call "Annette" when we asked what song was playing. Also, we're not sure how Gwen Stefani would feel about being related to Britney Spears in the Genius list, but there you have it.

Compass
You'll find the iPhone 3GS' digital compass option directly on the Home screen; just tap to open. The attractive interface shows a large compass with your bearing and your latitude and longitude. Similar to any other compass, it continues to point true or magnetic north as you turn around. Reception was spotty inside, so you'll need to stay clear of any interference. If it can't get a bearing, you'll be advised to move away from the interference and re-establish the compass' orientation by moving the iPhone in a figure-eight motion.

The compass also interacts with Google Maps to point you in the right direction. To switch to the maps, just press the familiar bull's-eye icon in the bottom-left corner. You'll see your position on the map, and if you tap the bull's-eye again, the map will rotate to show the direction you are facing. It's a nice touch, and we like how the standard Google Maps view now shows the 3D outlines of buildings.

Accessibility features
The iPhone 3GS is the first iPhone to offer a full set of accessibility features. Visually impaired people can use Apple's Voice Over to navigate the handset's menus and type messages and e-mails. As you drag your finger around the display and tap a button, the iPhone will read a description of that button. The phone will also read the text of dialog boxes, the time of day, the status and orientation of the display (locked or unlocked, portrait or landscape), and detail information, such as the battery level, Wi-Fi, and cellular network signals. What's more, it speaks each character as you type a message, and it will suggest autocorrection choices. Voice Over can read text messages, e-mails, and even Web pages.

To use Voice Over, you will need to learn a different set of gestures--for example, you'll have to double-tap to open an item--but the feature provides audible instruction. You can set the speaking rate and choose from 21 supported languages. Voice Over works with all of the phone's native applications, but support for third-party apps varies. Though we're sighted and our Voice Over user experience can't compare with someone who is visually impaired, we were impressed by the feature's capabilities. The iPhone 3GS also adds multitouch zoom support for the Home, Unlock, and Spotlight screens for all applications, both native and third-party. Previously, zoom only worked in the photo gallery, e-mail in-boxes, and the Safari browser. You can activate the enhanced zoom in the Settings menu, but you can't use it and Voice Over simultaneously.

You also can reverse the display's contrast to white on black. Menus will show white text on a black background, while the Home screen will change to a white background. Just be aware that the contrast change alters the appearance of photos in the gallery so that they look like negatives. It has a similar effect for app icons on the Home screen.

What else is new?
The iPhone 3GS includes support for Nike + iPod, which integrates your iPod with a sensor that fits inside Nike running shoes. You use it as a pedometer to track your distance traveled and your pace. When you turn on the app in the settings menu, an icon will appear on the Home screen. The headphones included with the iPhone 3GS also show changes. You'll find controls for using the Voice Control feature, adjusting the volume, answering calls, and controlling music and video playback.

iPhone OS 3.0
The iPhone 3GS will support the new iPhone OS 3.0 update from day one. The OS 3.0 is a significant update that promises 100 new features, including such long-awaited gems as multimedia messaging, stereo Bluetooth, a voice recorder, and cut, copy, and paste. Apple has yet to release a fully detailed list--and we've barely scratched the surface in our testing--but we'll continue to report improvements as we find them. First announced in March 2009, it was released June 17, 2009, for the iPhone Classic and the iPhone 3G.

Multimedia messaging
We've ranted endlessly about why it took so long for Apple to achieve multimedia messaging (MMS), so we're glad that it's finally on its way. Besides photos, you'll also be able to send videos, audio files, and map locations. At long last, the iPhone can do something that almost every other cell phone can do, and has done for ages.

But, and this is a big "but," AT&T doesn't have things ready on its end. We don't know the real reason for the annoying delay, nor do we have a timetable for deployment; we just know that AT&T will support MMS "later this summer." (Also, because it wasn't integrated with the proper radio, the iPhone Classic will not support MMS.)

When we first tested the beta version of iPhone OS 3.0, we were able to compose, but not send, a multimedia message in a few quick steps on our iPhone 3G. In subsequent OS 3.0 updates, Apple removed the process for doing this; presumably you'll get it back when MMS goes live.

On the upside, the messaging process was intuitive. When using the text-messaging app, a small camera icon appeared next to the writing area. After tapping it, we had the choice to take a new photo or send an existing shot. If we decided to shoot a new photo, we had the option of retaking it if we wished. Alternatively, we could initiate a picture message from the photo gallery. In either case, the photo appears in the typing area of the message application, and you can delete it if you change your mind.

Cut, copy, and paste
The cut, copy, and paste feature is long overdue. The interface is simple and easy to use, and it works across all applications, including notes, e-mails, messages, and text on Web pages. Developers will even get access to it in applications.

To get started, just double-tap a selection of text and the cut, copy, and paste commands will appear. You then can change the highlighted area by dragging the blue grab points around the page. Once you get to your pasting area, just tap the screen again and select the paste button. If you make a mistake and paste in the incorrect place, you can shake the iPhone to undo your command. When in Notes and e-mail, you also can highlight with a long press (aka holding your finger down). You'll see two options: Select and Select All. The former command highlights just the word that you're touching, while the latter highlights the entire block of text.

Using the feature in the Safari browser takes some acclimation, but even then we needed only a few minutes to get the hang of the process. Because the double-tap motion is also used to zoom in on a Web page, you must use a long press to select text that you want to copy or cut. You then can drag the blue points as normal. Depending on how closely you're zoomed in, you can highlight just one word or an entire block of text.

Landscape keyboard
Formerly--and inexplicably--available only in the Safari browser, the landscape keyboard now works in e-mail, text messaging, and notes. After haranguing Apple over the past two years to get it, we have to admit that it took a second to get accustomed to it. Though the landscape keyboard is much wider, with larger buttons, it's also a lot shorter. It did take us a couple of days to get the hang of it. Don't think that we're complaining, though, as it's quite the opposite. We love being able to use two hands, but we had grown accustomed to the one-finger tap dance on the vertical keyboard.

You can also now view your e-mail in-box, contacts, and text messages in landscape mode. The calendar remains in a portrait orientation, but the changes we received are welcome.

Spotlight
Until now, it's been rather painful to sift through the data to find e-mail or calendar entries on the iPhone. Luckily, iPhone OS 3.0 adds a Spotlight feature that makes the search process vastly easier. Similar to many of the OS 3.0 additions, it took way too long to get here, but we have few complaints about the final product. To get to the Spotlight feature, swipe your finger to the right from the first menu page. You'll then see a keyboard with a typing field above it (this keyboard only works in portrait mode). As you type in a search term, the results appear below the search bar, with results grouped together by category for easy navigation. You can search calendar entries, music, notes, apps, contacts, and e-mail, and you can search within an individual e-mail in-box. For IMAP4 and Exchange accounts, you'll also be able to search messages saved only on the server.

Tethering
In March, we heard that tethering would be possible with the OS 3.0, but that it would be completely carrier-dependent. Here again, AT&T isn't on the ball. While other iPhone carriers around the world will be ready when the iPhone goes live, AT&T is saying that the carrier will support tethering later this summer. Unfortunately, we don't know the exact reason for the delay, when tethering will actually arrive, or whether AT&T will charge extra for it.

Text messaging
Deleting and forwarding individual messages in a texting thread works just like the e-mail app. When you select the edit button, small dots appear next to each message. Hit the dots for your desired messages before pressing the delete or forward options. Thanks, Apple, but this should have been on the first iPhone.

Stereo Bluetooth
We were very glad to see a stereo Bluetooth profile arrive with iPhone OS 3.0. We tested it with the LG HBS-250 stereo Bluetooth headset. The pairing process was easy and incident-free. In the music player, a small Bluetooth icon appears next to the player controls. Press it to route audio to the headset; you then can toggle back and forth between the speaker and the headset. Speaking of Bluetooth, the update also adds Bluetooth peer-to-peer networking for gaming. Yet, neither Bluetooth feature is available on the iPhone Classic, even with the OS 3.0 update installed. Apple has a chart with more information.

Turn-by-turn directions
iPhone OS 3.0 brings support for turn-by-turn directions, making the iPhone a fully functional GPS device. The bad news is that, along with MMS, we'll have to wait until later this summer for complete functionality. Directional services won't come from Apple, but will instead come from third-party apps. TomTom will be one of the first companies to offer an app; a TomTom executive demonstrated it at WWDC 2009. AT&T has built an app for its AT&T Navigator service and we expect that other companies will offer their own apps.

From what we could tell from the brief demo, TomTom's service looks promising. The interface was attractive and the audible directions were clear. TomTom will also offer a car kit that will secure your iPhone to your windshield or dashboard while charging it at the same time. That's good news for a device that sucks up juice quickly.

We're concerned with how much the app will cost. TomTom will offer a "range" of U.S. and international maps, but that's as much as we know. GPS maps are not cheap, so we'll be interested to see how TomTom will package and price the content to make it affordable for consumers and profitable for TomTom.

What's more, we're curious how much memory the maps will consume and how the app will integrate with the iPhone's other features. From what we understand, we'll be able to make hands-free calls and play music on our car's radio while getting directions. Unlike the Palm Pre, however, the iPhone doesn't multitask (we have more to say on that below). If the GPS feature has to suspend because you get a call--just as the iPod player suspends when you take a call--then things could get tricky. We suspect, though, that Apple and TomTom have this covered.

iTunes Store
With the software update, your iPhone's iTunes Store experience will change a bit. Now you'll be able to rent and purchase movies, download TV shows and audiobooks, and access iTunes U. You'll also be able to redeem iTunes gift cards on the phone in the iTunes App store. Previously, you could only redeem in the iTunes music store.

Also new is the capability to make purchases while inside apps. For example, you can renew a magazine subscription or buy additional levels of a game. This is a small win, at least for us. Sure, it's nice that you won't have to close the application and return to the iTunes Store, but this is almost one of those "problems I didn't know I had." Just remember to keep a limit on your impulse buying.

Apple promises that free apps will always be free, to avoid a bait-and-switch scenario. While that's great for consumers in that you'll never have to shell out money for an update, even now we see two versions of many apps cluttering the App store. The free app get you hooked, much like a demo version of a game, while the paid app offers the whole experience. As we see it, that's not much better than offering an app for free, but then charging later for an update.

Find My iPhone
If you're prone to losing your iPhone 3GS, OS 3.0 will give you some peace of mind. If your handset goes missing, you can use a computer to find its position on a map. You can then send it a message that instructs anyone who finds your phone to call you. It plays a tone to get a passerby's attention, and it even plays the tone when the sound is off. Presumably, however, it won't play the tone when the phone is off.

It sounds like a great service, but there are a couple of caveats. Find My iPhone is only available to MobileMe users. Also, it can be dislabled, and you'll need someone on the other end who is responsible enough to notify you that he or she has found your phone. Luckily, if the latter doesn't hold true, you can use a remote wipe option to swipe your iPhone clean of data. This is the first time remote wipe is available to consumers outside of an enterprise setting.

Voice recorder
Did we mention that iPhone OS 3.0 adds features that should have been on the first-generation device? Oh, that's right, we did. But, in any case, the new voice-recording app is another example of something being better late than ever. It has its own icon on the Home screen, and its interface is clean and easy to use. Tap the record button to start and tap it again to end; you can continue to record while you're using other applications, like the Web browser. When finished, you can e-mail your voice clips to a friend, or you can trim them in the same fashion as you would videos.

Stocks
You'll now see news headlines for the company tickers saved in your Stocks application. That would be a nice touch if we used the Stocks app more often. You'll also be able to see a chart in landscape mode, and you'll be able to get a stock price at any point on a chart.

Other additions
The remaining additions range from useful to trivial. Thanks to iPhone OS 3.0, you'll also get push notifications, expanded parental controls, a shake-to-shuffle feature for the iPod player, the capability to forward meeting invites and contacts, Notes syncing for Macs and PCs, autofill for Web fields and Wi-Fi auto-log-ins, the option to change the default destination for the home button, and additional wallpaper. Finally, if you tap and hold on a Web link in the Safari browser, a new menu will appear with choices to open the link, open it in another page, save an image, or copy the link.

What we're still waiting for
Fortunately, this list is getting shorter with each incarnation of the iPhone. Yet, the iPhone 3GS still lacks some important features. To begin with, it does not offer multitasking. We've been hung up on this for a while, but after seeing the Pre handle multitasking so elegantly, we think Apple can at least compete. And keep in mind that multitasking is hardly limited to Palm's showpiece. It is frustrating that on a phone that can do so many things well, we have to close an application and go back to the menu in order to open another one. But more than that, it's becoming unacceptable.

As mentioned earlier, you can't change the look and feel of the iPhone's interface. Though we like not having to root through multiple menu layers to access features, we'd still enjoy more customization. Similarly, Apple continues to lock down the iPhone's file structure. There's no file manager feature, and USB mass storage and transfer remain largely elusive. While you can access your iPhone's camera folder via a USB cable, you can only transfer photos and videos from the iPhone 3GS to your computer. To transfer photos, videos, and other media files to your iPhone, you must rely on iTunes. And even then, iTunes restricts what kinds of files you can move and it tells you where to store them on the phone. A wide variety of cell phones, from simple candy bar handsets to high-end smartphones, offer USB mass storage. We think Apple should do the same.

Flash support for the Safari browser is also a must. Apple has skirted this issue, so there may be hope in the future. But in the meantime, we still expect Flash Lite to get a true Web experience. Apple has long boasted that the iPhone puts "the Internet in your pocket," but without Flash, it's not quite there.

We doubt we'll ever get the last few items on our list. But as long as we're complaining, we'd love to see an FM radio, a "mark as read" option in the e-mail app, an FM transmitter, and a user-replaceable battery. We still wonder what you're supposed to use as a cell phone when you send in your iPhone for a replacement battery. And don't forget: you'll have to pay for that service.

Internal performance
The "S" in iPhone 3GS stands for speed and the device promises to be quicker in two ways: not only will a new processor enable it to load apps faster, but it will utilize an upgraded AT&T 3G network for speedier Web browsing. We expected both of these improvements, so we're not surprised that they are the new 3GS' prime selling points.

We'll start with the processor: Apple doesn't provide details on the processor's capabilities, but a T-Mobile Netherlands' Web site briefly reported that the iPhone 3GS has a 600MHz processor--similar to the Pre's--and 256MB RAM. In contrast, the earlier iPhone 3G had a 412MHz processor and 128MB RAM. As our colleagues at CNET Asia said, twice the memory "should speed things up a fair bit."

The promised change surprised us, since we never thought the iPhone Classic or the iPhone 3G were that slow in the first place. But, whatever the reason for the improvement, we're certainly not going to refuse if Apple wants to dish it out. And from what we can tell, it's not an empty promise. We conducted side-by-side tests between an iPhone 3G and an iPhone 3GS. Both phones had identical contact lists, calendars, photos, apps, and music libraries.

For most native applications that don't depend on a cellular or Wi-Fi connection, the iPhone 3GS was consistently faster. For the photo gallery, camera, calculator, calendar, notes, clock, and contacts list, the iPhone 3G lagged about 2 seconds behind. No, that's not a huge difference, but it was a difference nonetheless. We noticed a similar change when using the Spotlight feature and opening the Settings menu.

We saw a bigger change in other areas. The iPhone 3GS opened the iPod player almost 5 seconds faster, and it was much quicker at loading some notoriously slow apps. For example, Bejewled 2, which can take up to 12 seconds to load on the iPhone 3G, started in just 5 seconds on the 3GS. Even better, Pocket God went from opening in almost 30 seconds to starting in just 11. The iPhone 3GS also started up much quicker than the iPhone 3G--we were up and running in 26 seconds instead of 50 seconds.

We realize that the above tests aren't very scientific or exact, but they do reflect everyday use. Indeed, the iPhone 3GS appears to delivers speedier internal performance; people should notice a difference.

Browser and data
On the other hand, we didn't notice any differences in data and browser speeds over AT&T's 3G network. We'd certainly welcome any improvements that should come from the carrier's forthcoming HSPA network upgrade to 7.2Mbps, but there's an important caveat for the moment: AT&T won't start rolling out the faster network until later this year. What's more, full deployment is scheduled for 2011. Though we expect urban areas will be first, coverage will vary widely for the next year, at least. As such, we don't predict any miracles soon. On the other hand, we noticed faster browser speeds when using CNET's Wi-Fi network. The New York Times loaded in about 30 seconds on the iPhone 3GS, but took up to a minute on the iPhone 3G.

Call quality and reception
We tested the quad-band (GSM 850/900/1800/1900) iPhone 3GS world phone in San Francisco. Call quality was virtually unchanged from the iPhone 3G. When the calls could connect, and when they weren't dropping, the audio quality was decent. Voices sounded natural and we heard a satisfactorily low amount of "side noise," which is the sound of your own voice coming back through the phone. Wind noise was apparent in some instances, and the volume could be louder, but the 3GS lacks the sensitive sweet spot that we encountered on the first iPhone.

On their end, callers didn't report any differences from the caller experience on the iPhone 3G. They could hear us under most conditions, and, while they could tell that we were on a cell phone, that's not unusual. The only complaints mentioned occasional background noise. Automated calling systems could understand as well, but we had the best experiences when using the phone inside. We'll test the iPhone 3GS in more places over the next few weeks.

Speakerphone calls were good, but not great. The external speaker was rather soft, but voices weren't distorted, except at the highest volumes. Also, as long as we were in a quiet room, we didn't have to speak close to the phone if we wanted to be heard on the other end. We connected to the BlueAnt Q1 Bluetooth headset without any problems. Call quality was mostly satisfactory, though we noticed a slight amount of static. That could be from the headset, however.

Unfortunately, we saw no change in overall signal strength and reception. The hand off between EDGE and 3G remains shaky, and the iPhone still tries to latch onto the 3G signal even when it's barely detectable. As we found with the iPhone 3G, the reception jumped if we switched off the handset's 3G radio on the Settings menu. Constantly doing that, however, can be a pain.

While testing the iPhone 3GS with the iPhone 3G in areas of San Francisco with reliably poor AT&T coverage, we noticed no difference in the number of bars or in the capability of each to establish a connection and make a call. What's more, the iPhone 3GS dropped calls as frequently as its predecessor in the "semidead zones." We also used the iPhone's internal Field Test application, which is a more accurate test of signal strength than the number of bars on the display. In most cases the iPhone 3GS had a stronger signal, but not by much. Dial *3001#12345#* to run the test yourself. You'll see the signal strength in decibels in the upper-left corner of the display--the lower the number, the better the signal.

According to FCC radiation tests, the iPhone 3GS has a rating of 0.79 watt per kilogram. That is the highest at-ear SAR for voice calls. Data use and at-body use can result in different SARs.

Audio and video quality
For all the small tweaks and improvements made to the iPhone 3GS, music and video playback quality is indistinguishable from the 3G model. Fortunately, in this department, the iPhone can afford to rest on its laurels. Audio is crisp and full, with a suite of iPod EQ presets, ample volume, and minimum background hiss. A range of audio files and resolutions are supported, starting at basic MP3 and AAC, all the way up to CD-quality formats, such as AIFF, WAV, and Apple Lossless. Video playback quality is still the same bright, smooth experience we enjoyed on the 3G model. If there's a story to be told about video improvements, it's the fact that the 3GS is the first iPhone to both play and record video. Apple has also updated the mobile version of the iTunes store to include movie, television, and music video downloads, in addition to the music and podcast downloads offered prior to the OS 3.0 update. Music quality on the LG HBS-250 stereo Bluetooth headset was quite satisfactory--a big improvement over the iPhone's external speaker and better than the standard wired headset. Of course, your experience will vary depending on which stereo headset you choose.

Battery life
Battery life remains one of the iPhone 3G's biggest detractions. Indeed, you're lucky if your handset lasts longer than a day with heavy use. When Apple first introduced the iPhone in June, the company promised relief for beleaguered users. The 3GS' rated battery life is 9 hours of Wi-Fi battery life, 10 hours of video playback, 30 hours of audio playback, 12 hours of 2G talk time, and 5 hours of 3G talk time.

In our initial tests conducted just after this review posted, the iPhone 3GS' battery appeared to last longer than its predecessor's. We could go longer during a day of heavy use before having to recharge. Also, our first talk time test with EDGE delivered almost 11.5 hours of battery life, which is impressive considering the iPhone 3G lasted 8.75 hours on EDGE. We then sent the 3GS to CNET Labs for more rigorous testing. In those tests, the 3GS largely matched Apple's promised times. We'll start with voice calls first. CNET Labs managed 5.36 hours of 3G talk time and 13.4 hours of 2G talk time. While those results may seem surprising, remember that we leave the handset alone with the display dimmed during our talk time tests.

Battery life for multimedia use also was satisfactory. In Airplane Mode on with the cellular radio turned off, the 3GS delivered 36.7 hours of music playback and 10.03 hours of video playback. With the Airplane Mode off and 3G enabled, we got 35.4 hours of music time and 9.2 hours of video playback. In both cases, the screen was off during music playback.

It's important to remember that real-world use will be a better judge of the iPhone 3GS' endurance. The large color display, frequently switching between different applications, and heavy 3G or GPS use will drain the battery faster than just making a call. As it's difficult to develop an accurate benchmark for testing battery life while multitasking, your experience will vary widely depending on how you use your iPhone 3GS. There are quite a few things you can do to maximize battery life, but we recommend using Wi-Fi over 3G whenever possible, limiting GPS use, and dimming your display's brightness. The 3Gs is the first iPhone to show the percentage of battery charge on the Home screen.

(lu sur CNet.com, avec photos et vidéos)

Nicolas Sarkozy a 55 ans

Happy birthday to you...

mercredi 27 janvier 2010

Liverpool : Hot-shot Chamack tempted by Reds

A report in L'Equipe today claims Marouane Chamakh is tempted by Liverpool’s offer to sign him on a free transfer at the end of the season.

The Morrocan striker met
with representatives from Liverpool earlier this month and was reportedly offered a contract worth 28 million euros over four seasons at Anfield.

Chamakh is out of contract at Bordeaux at the end of the campaign and can sign a pre-contract with a foreign club. Along with Liverpool, Arsenal, West Ham and Sunderland are also interested.

The French newspaper suggests Chamakh will not reveal his decision until after Bordeaux's Champions League knockout tie with Olympiakos and is in no rush to make a decision.

The 26-year-old striker is likely to wait and see whether Liverpool qualify for the Champions League and how the next few weeks pan out for manager Rafa Benitez.

In 2009/2010, Chamakh has scored nine goals in 26 appearances for Bordeaux in Ligue 1 and the Champions League.

This story has been reproduced from today's media. It does not necessarily represent the views or position of Liverpool Football Club.

(lu sur LiverpoolFC.tv)