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vendredi 26 mars 2010

Les revenus iPhone liés au jeu vidéo en hausse significative

Cet article de Cnet donne une bonne idée du paysage des jeux vidéos sur plate-forme portable et de son évolution entre 2008 et 2009. L'interprétation donnée est une érosion des parts de marché de Nintendo et de Sony, encore quasiment seuls sur leur marché en 2008.


L'etude (chiffres US) note que L'iPhone "gagne des parts de marché sur Nintendo et Sony", effectivement. Mais une question n'est pas creusée : est-ce que le jeu sur iPhone/iPod Touch n'est pas simplement un segment additionnel avec ses propres revenus qui s'ajoutent à ceux existant et qui finalement ne généraient pas forcément autant Nintendo et Sony ? Le gateau grossirait et la répartition serait du coup changée.

Si l'on prend les chiffres donnés dans le billet, on voit un marché effectivement en croissance dans lequel le total des revenus liés aux jeux sur machines portables est passé de 2,3 milliards à 2,63 milliards de dollars entre 2008 et 2009 ( + 14,3 %), on voit également ces variations :

- Apple avec son iPhone OS passe de 115 à 500 millions de dollars de revenus liés aux jeux vidéos : très nette augmentation mais départ d'une valeur très faible comparé aux compétiteurs
- Nintendo progresse de 1,725 à 1,841 milliards (+ 6,27 %)
- Sony passe de 460 à 289 millions de dollars de revenus via ses jeux sur PSP : très nette baisse (- 37 %)

Que peut on en retirer ?

Certes l'iPhone OS prend des parts de marché, maintenant, cela n'empêche pas Nintendo de progresser d'une année sur l'autre, même si c'est moins vite que l'ensemble. Par contre, Sony perd complétement pied. De là à accuser l'iPhone OS, je pense que c'est un pas à ne pas franchir, le public et les jeux étant très différent à priori, il faut sûrement chercher le problème ailleurs, mais cela dépasse la thématique se ce blog ;-). En tout cas, L'iPhone avec le jeu pèse désormais plus lourd que la PSP.

jeudi 11 février 2010

L'Oréal recrutera un tiers de ses stagiaires via un jeu vidéo

Le groupe de cosmétiques espère ainsi diversifier son recrutement, et séduire la «net génération».
Marie Bartnik (lefigaro.fr)
25/01/2010 | Mise à jour : 17:36

Avec le lancement de Reveal, L'Oréal franchit un niveau de plus dans l'univers des business games. Accessible sur internet, ce nouveau jeu a notamment vocation à nourrir la pépinière de talents du groupe de cosmétiques. Proposant à tout étudiant, quelque soit son profil et sa nationalité, de découvrir les métiers de L'Oréal, de se tester et de se mettre en situation, il constitue une première étape à l'entretien d'embauche.


«Un tiers de nos stagiaires seront bientôt recrutés de cette façon» explique François de Wazières, directeur international du Recrutement de L'Oréal, qui mise sur le potentiel de la fameuse «génération Y». Ouverte sur l'international, créative, connectée 24 heures sur 24… elle cadrerait globalement avec le type de personnalité dont est friand le groupe de cosmétiques. Et pour la séduire, L'Oréal ne lésine pas sur les moyens. Créateur de business games sectoriels depuis 1993, organisateur du premier recrutement sur Second Life en 2007, le groupe entend ne pas entrer perdant dans la «guerre des talents» qu'il anticipe. Selon François de Wazières, Reveal présente à ce titre un triple avantage : diversifier le recrutement, en termes de profils et de nationalités, assurer une présélection, en fonction des résultats obtenus au jeu vidéo, et valoriser son image d'employeur.

Pourtant, la phase de recrutement «de visu» ne saurait être évitée. Tous les pays organiseront en conséquence des rencontres locales, où les candidats se confronteront à la réalité de l'entreprise. Et si 21.000 personnes se sont déjà inscrites au jeu en ligne L'Oréal en espère 100.000 en 2010 -, les postes à pourvoir sont en nombre limité : 2500 stagiaires et 500 diplômés de part le monde, comme chaque année.

(lu sur Le Figaro)

dimanche 24 janvier 2010

jeudi 14 janvier 2010

Barbie ingénieure en informatique

Pour déterminer la prochaine profession de la plus connue des poupées, le fabricant Mattel propose aux internautes de voter sur son site Web. Parmi les professions proposées (chirurgien, militante environnementale, architecte, journaliste ou ingénieure en informatique), l'une d'elles a retenu l'attention des internautes : Barbie pourrait en effet devenir en 2010 ingénieure en informatique. Résultats des votes le 12 février. Entretien (ou presque).


Barbie, vous êtes une icône glamour, et vous pratiquez traditionnellement des professions ayant trait à la communication ou au luxe. Ingénieure en informatique, cela ne manque pas de chic ?

Tu veux jouer à la dînette avec moi ?

Pardon ?

Excusez-moi, mauvais programme. Ce que je voulais dire, c'est que je suis loin d'être aussi superficielle que vous semblez le croire. Si vous consultez mon curriculum vitae, vous constaterez que j'ai occupé des postes de toute nature, depuis serveuse chez McDonald's à présidente des Etats-Unis (NDLR: Barbie a jusqu'ici en effet exercé plus de 120 métiers). Dans notre société, une jeune femme n'est pas destinée à devenir institutrice ou infirmière, elle peut tout aussi bien devenir chirurgienne qu'architecte ou ingénieure.

Pourtant, l'informatique est un domaine qui reste très masculin. En Europe, seul un informaticien sur cinq est une informaticienne.

Et combien de présidents des Etats-Unis étaient des présidentes ? Ce n'est pas parce que les femmes sont sous-représentées dans un domaine qu'elles ne sont pas capables de s'y faire une place. Au passage, je vous signale que Ken n'a jamais été très doué avec les ordinateurs, lui, alors que j'ai ma propre série de jeux vidéo depuis des années...

C'est un discours assez féministe, alors que certaines associations vous accusent de donner une image stéréotypée de la femme...

Je ne me considère pas comme féministe ou anti-féministe. Je ne fais pas de politique : lorsque je me suis présentée à la présidence des Etats-Unis, je n'étais ni républicaine ni démocrate, même si je soutenais un programme incitant les femmes à s'investir dans la vie publique. Je suis un jouet ! En tant que tel, j'incarne simplement certaines évolutions des sociétés occidentales.

Une plus grande ouverture du monde de l'informatique aux femmes serait donc en cours ?

Pas tout à fait. En France, les dernières études montrent que la part de femmes dans la profession d'ingénieur est en léger recul depuis deux ans. Mais il y a 46 % de femmes en terminale S, et leur taux de réussite au bac est plus élevé que celui des garçons. Pour l'instant, les jeunes femmes se dirigent plutôt vers la chimie après le bac, mais les choses peuvent changer. La tendance est encore plus forte aux Etats-Unis, où la proportion de femmes qui étudient l'informatique a fortement chuté ces vingt dernières années.

Comment expliquer cette désaffection ?

Il y a plusieurs théories, mais les raisons sont principalement culturelles : en Malaisie, par exemple, il y a quasiment autant de femmes que d'hommes qui travaillent dans l'informatique, notamment parce que ces professions y sont perçues comme valorisantes pour les femmes. Ce n'est pas toujours le cas en Occident.

La situation ne pourrait donc évoluer que si la profession d'ingénieur est perçue comme "féminine", ce qui risque d'être difficile tant que cette profession reste largement masculine...

Certains pays essaient de faire bouger les choses plus vite. L'Union européenne envisage par exemple de recourir à la discrimination positive, mais cela peut mal tourner. J'en sais quelque chose, la dernière ligne de Barbies afro-américains n'a pas suscité l'enthousiasme...

Au début des années 1990, vous aviez fait scandale parce que l'une des phrases que vous prononciez était "le cours de maths, c'est dur"... Vous avez changé d'avis depuis ?

Ce n'était pas vraiment le fruit de ma pensée, mais le résultat d'un sondage. Attendez le 12 février et les résultats du vote sur mon site : si c'est Barbie ingénieure en informatique qui l'emporte, vous pourrez peut-être m'entendre dire des choses du genre "Tu veux décompiler le kernel avec moi ?".

Avouez, c'est une opération marketing pour vendre des poupées aux ingénieurs plutôt qu'aux petites filles...

Pas du tout. Mais tout le monde peut voter sur le site, sans limite d'âge.

A ce propos, vous êtes au courant que rien n'empêche les internautes de voter plusieurs fois ? Vous risquez le détournement...

Je n'ai jamais dit que je me spécialiserai dans la sécurité informatique. Et pour l'instant, j'hésite encore avec architecte, chirurgien, défenseur de l'environnement. Et journaliste. (clin d'œil appuyé)



(Propos (à peu près) recueillis par Le Monde.fr)