Affichage des articles dont le libellé est television. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est television. Afficher tous les articles
vendredi 26 mars 2010
Géorgie: un canular télé annonce l'invasion russe
En Géorgie, une chaîne de télévision proche du président Saakachvili a diffusé samedi un faux reportage montrant l'invasion du pays par les Russes, provoquant la panique dans le pays.
Les Géorgiens n'en ont pas cru leurs yeux lorsqu'ils ont regardé, à 20 heures, les informations sur la chaîne privée "Imedi". Le présentateur leur annonçait que les chars russes étaient en train d'envahir le pays, que le président Mikheïl Saakachvili était mort, et que l'opposition avait décidé de se ranger du côté de la Russie, soutenue par une partie de l'armée.
Ce n'était qu'une vaste blague, signalée brièvement par un message au début de l'émission. Mais beaucoup de ceux qui ont pris l'émission en cours n'y ont vu que du feu, d'autant plus que le souvenir de la guerre éclair d'août 2008 entre la Géorgie et la Russie est encore frais. Le canular en a d'ailleurs utilisé des images.
La diffusion n'a pas tardé à créer des scènes de panique. Des habitants de villages proches de la zone de conflit ont tenté de fuir dans les bois pour échapper aux chars russes, les appels aux services d'urgence ont explosé tandis que certains commençaient déjà à faire la queue aux stations essence, en prévision d'une pénurie, raconte Anna Keshelashvili sur Global Voices. Le reportage étai suivi d'un débat sur le danger que représente la Russie pour la Géorgie.
Le gouvernement nie avoir été au courant du canular, mais dès dimanche, l'opposition géorgienne (pro-russe) a dénoncé une propagande pro-gouvernementale destinée à la salir. "La façon dont le gouvernement traite la population est scandaleuse. Je suis sûre que chaque seconde de ce programme a reçu l'approbation (du président Mikheïl) Saakachvili. Beaucoup de gens ont été psychologiquement traumatisés", a déclaré à l'AFP la responsable de l'opposition Nino Burjanadze, ajoutant : "Chaque mot me concernant était une calomnie malveillante et je vais poursuivre en justice la chaîne de télévision Imedi et les autorités".
Il faut savoir que la chaîne Imedi est dirigée par un proche allié de Saakachvili, Giorgi Arveladze, ancien chef de cabinet du président et ancien ministre de l'Economie. Selon cet article du Georgian International Media Center, site anti-Saakachvili, la chaîne était connue avant 2008 pour être un vrai contre-pouvoir, notamment contre la corruption. Elle serait devenue il y a deux ans, avec l'arrivée d'Arveladze, un organe de communication du président. Celui-ci a déploré l'absence de signalisation du canular pendant l'émission, tout en estimant qu'il fallait surtout retenir que le reportage était "proche de ce qui pourrait arriver".
Porté à la présidence par la révolution populaire de 2003, le président Saakachvili a vu son crédit entamé par sa décision de reprendre par la force en août 2008 le contrôle de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, qui a provoqué en retour l'invasion du pays par l'armée russe.
La Russie a aussi réagi, par le biais du président des affaires étrangère de la Douma, la chambre basse du Parlement : "Il suffit de voir à qui cela bénéficie. Dans ce cas-là, la seule personne qui en bénéficie est le président Saakachvili, dont la seule manière d'avoir une place quelconque dans l'Histoire est de faire croire aux gens que leur pays est en danger", a-t-il déclaré.
Le 13 décembre 2006, la chaîne belge RTBF avait diffusé un faux reportage décrivant une sécession du pays entre la Flandre et la Wallonie, créant la panique le temps d'une soirée et ouvrant là aussi un important débat.
(Lu sur Arret sur Images)
Les Géorgiens n'en ont pas cru leurs yeux lorsqu'ils ont regardé, à 20 heures, les informations sur la chaîne privée "Imedi". Le présentateur leur annonçait que les chars russes étaient en train d'envahir le pays, que le président Mikheïl Saakachvili était mort, et que l'opposition avait décidé de se ranger du côté de la Russie, soutenue par une partie de l'armée.
Ce n'était qu'une vaste blague, signalée brièvement par un message au début de l'émission. Mais beaucoup de ceux qui ont pris l'émission en cours n'y ont vu que du feu, d'autant plus que le souvenir de la guerre éclair d'août 2008 entre la Géorgie et la Russie est encore frais. Le canular en a d'ailleurs utilisé des images.
La diffusion n'a pas tardé à créer des scènes de panique. Des habitants de villages proches de la zone de conflit ont tenté de fuir dans les bois pour échapper aux chars russes, les appels aux services d'urgence ont explosé tandis que certains commençaient déjà à faire la queue aux stations essence, en prévision d'une pénurie, raconte Anna Keshelashvili sur Global Voices. Le reportage étai suivi d'un débat sur le danger que représente la Russie pour la Géorgie.
Le gouvernement nie avoir été au courant du canular, mais dès dimanche, l'opposition géorgienne (pro-russe) a dénoncé une propagande pro-gouvernementale destinée à la salir. "La façon dont le gouvernement traite la population est scandaleuse. Je suis sûre que chaque seconde de ce programme a reçu l'approbation (du président Mikheïl) Saakachvili. Beaucoup de gens ont été psychologiquement traumatisés", a déclaré à l'AFP la responsable de l'opposition Nino Burjanadze, ajoutant : "Chaque mot me concernant était une calomnie malveillante et je vais poursuivre en justice la chaîne de télévision Imedi et les autorités".
Il faut savoir que la chaîne Imedi est dirigée par un proche allié de Saakachvili, Giorgi Arveladze, ancien chef de cabinet du président et ancien ministre de l'Economie. Selon cet article du Georgian International Media Center, site anti-Saakachvili, la chaîne était connue avant 2008 pour être un vrai contre-pouvoir, notamment contre la corruption. Elle serait devenue il y a deux ans, avec l'arrivée d'Arveladze, un organe de communication du président. Celui-ci a déploré l'absence de signalisation du canular pendant l'émission, tout en estimant qu'il fallait surtout retenir que le reportage était "proche de ce qui pourrait arriver".
Porté à la présidence par la révolution populaire de 2003, le président Saakachvili a vu son crédit entamé par sa décision de reprendre par la force en août 2008 le contrôle de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, qui a provoqué en retour l'invasion du pays par l'armée russe.
La Russie a aussi réagi, par le biais du président des affaires étrangère de la Douma, la chambre basse du Parlement : "Il suffit de voir à qui cela bénéficie. Dans ce cas-là, la seule personne qui en bénéficie est le président Saakachvili, dont la seule manière d'avoir une place quelconque dans l'Histoire est de faire croire aux gens que leur pays est en danger", a-t-il déclaré.
Le 13 décembre 2006, la chaîne belge RTBF avait diffusé un faux reportage décrivant une sécession du pays entre la Flandre et la Wallonie, créant la panique le temps d'une soirée et ouvrant là aussi un important débat.
(Lu sur Arret sur Images)
mercredi 17 mars 2010
Ce soir à la télévision: La Zone extrême, le jeu de la mort
Née il y a une dizaine d'années, la téléréalité s'est banalisée après avoir suscité la polémique. Aujourd'hui, pour continuer de capter l'attention du public, les concepts les plus extrêmes ont été développés. Jusqu'où peut-on aller ? La télévision peut-elle pousser les candidats de ces émissions à la plus parfaite soumission ? Une expérience de psychologie sociale, similaire à celles réalisées dans les années 60 par le psychologue américain Stanley Milgram, va éclairer la question. Tania Young anime une émission fictive, «La Zone extrême», dans laquelle un candidat - un comédien - doit retenir des associations de mots. En cas d'erreur un autre candidat - le cobaye de l'expérience -, doit, sous l'autorité de Tania, lui infliger une décharge électrique, toujours plus grande, au point de le faire perdre le jeu si elle s'arrête avant la limite et ce, malgré les supplications du cobaye. Bref, on est aux limites de la torture consentante pour une simple émission de télévision.

Pour mesurer l'impact de la télévision sur les individus, le journaliste Christophe Nick (notamment auteur, avec Pierre Péan, de TF1 : un pouvoir) a réalisé un documentaire très spécial, Le Jeu de la mort. En reprenant le principe d'une expérience menée dans les années 1960 sur l'autorité et l'obéissance, il a créé, avec une équipe de psychologues, un jeu où les participants sont amenés à pratiquer une forme de torture. Les résultats de cette expérience sont alarmants : il en résulte que 80% des cobayes se soumettent à la volonté du petit écran.

--------------------------------
Note finale: pour rien au monde, je ne regarderai ce programme.

Pour mesurer l'impact de la télévision sur les individus, le journaliste Christophe Nick (notamment auteur, avec Pierre Péan, de TF1 : un pouvoir) a réalisé un documentaire très spécial, Le Jeu de la mort. En reprenant le principe d'une expérience menée dans les années 1960 sur l'autorité et l'obéissance, il a créé, avec une équipe de psychologues, un jeu où les participants sont amenés à pratiquer une forme de torture. Les résultats de cette expérience sont alarmants : il en résulte que 80% des cobayes se soumettent à la volonté du petit écran.

--------------------------------
Note finale: pour rien au monde, je ne regarderai ce programme.
dimanche 7 mars 2010
Il y avait un ton info dans les années 40, il y en aura un pour les années 2000
Vous vous souvenez du ton bien particulier, tout vieillot, des infos au cinéma ou au début de la télé? toujours le même, comme si c'était toujours le même type qui parlait de la même chose. Eh ben, j'ai bien l'impression que c'est pareil en matière de reportage de foot à la télé en ce moment: même phrasé, mêmes expressions courtes, même ton, tout est pareil, que ce soit sur Télé Foot ou au Canal Football Club, au point que je n'entends plus ce qu'ils disent. Même d'autres magazines sportifs surtout mais pas seulement ont emboité le chemin, comme si c'était la panacée. Seuls les Spécialistes échappent à la règle et c'est peut-être là que l'on reconnait les vrais professionnels. Dieu merci, les commentaires pendant les matches et les consultants travaillent eux à un niveau toujours plus haut, Dugarry en tête, quel talent!
Bravo a Teum Teum
Journaliste radio à Nova, Juan Massenya passe à la télévision. Teum Teum, son émission mensuelle, est un espace de rencontre et de découverte. Celle des banlieues, de Paris ou d'ailleurs en France, de leurs habitants et de leurs cultures. Entretien.
Comment êtes-vous venu à la télévision ?
Juan Massenya : J'ai travaillé à Générations 88.2 pendant dix ans, à une époque où la culture urbaine n'existait pas. Il fallait qu'on parle de nous. J'ai commencé comme ça. Pendant longtemps, la télévision n'était pas prête à nous accueillir, mais les choses évoluent. La diversité est bien là. Il y a un moment où il faut être en accord avec son discours. J'ai eu l'opportunité de participer à ce nouveau projet. Il n'était pas question pour moi de refuser ! J'avais envie de relever le défi.
Que signifie le titre de votre émission et comment se décline-t-elle ?
J. M. : Teum, ça vient d'« appartement » en verlan. Cela veut dire la maison, par extension. C'est un titre qui correspond parfaitement à l'esprit de l'émission, qui se veut conviviale, familiale même. Nous allons nous faire inviter chez les gens, partager des moments avec eux, leur donner la parole. L'idée est d'emmener une personnalité dans un quartier de banlieue à la rencontre de ses habitants. En nous basant à chaque fois sur un sujet d'actualité, nous allons parler des gens qui y vivent et « font des choses » : sportifs, travailleurs sociaux, écrivains… Teum Teum est une sorte de road-movie, un voyage à travers un univers où l'on croise différents interlocuteurs. Nous irons là où est le peuple partout en France. Et le peuple aujourd'hui ne vit pas dans les centres-villes.
Votre premier rendez-vous se tient à La Courneuve…
J. M. : Oui. Avec mon premier invité, Stéphane Guillon, nous allons dans la cité des 4 000, dans un quartier qui vit, à la fin de l'été, au rythme du ramadan. Mais c'est là aussi que se sont installés Louisette et Pierre en 1967, avant même la construction de la cité. Notre visite sera l'occasion de rencontrer un sociologue qui parlera des premières vagues d'immigration, la dirigeante d'une agence de publicité locale ou encore un architecte qui présentera aux habitants du quartier son projet d'urbanisme pour La Courneuve (inscrit dans celui du Grand Paris). L'émission se termine à table autour d'un bon plat… Quel meilleur symbole d'échange et de convivialité ?
Il va y avoir un site Internet dédié à Teum Teum…
J. M. : Oui, c'est exact. Ce sera le prolongement de l'émission. L'idée est que les internautes puissent suivre les aventures des uns et des autres. On pourra y trouver des informations sur les lieux de tournage, l'invité et les personnes rencontrées ; les coordonnées et les actions des associations présentées dans l'émission, une actualité plus générale du quartier ; un forum pour pouvoir réagir et dialoguer sur les thèmes évoqués. Rendez-vous sur www.france5.fr/teum-teum à partir du 19 septembre.
Propos recueillis par Beatriz Loiseau
---------------------------------------
Le parcours de Juan Massenya
Passionné de musique depuis son enfance avec la culture caribéenne en toile de fond, Juan Massenya a passé près de vingt ans à s'imprégner des courants et des tendances musicales en accumulant voyages et pèlerinages musicaux à travers le monde (Jamaïque, New York…). Après avoir passé trois années au sein du groupe Raggasonic, il décide de quitter la formation pour se consacrer à sa passion initiale, la conquête du vinyle. En 1999, il intègre la radio Générations 88.2 avec une émission dédiée à ses compilations, le Playtime Show. En 2002, il devient journaliste et se voit confier une émission quotidienne sur la station, Générations All Starz. Sur fond de culture urbaine, cette émission traite de toute l'actualité socioculturelle. Musique, littérature, théâtre, politique, tous les sujets y sont abordés. Destinée à un public transgénérationnel et transculturel, l'émission reçoit des invités aussi divers qu'Olivier Besancenot, le groupe NTM, George Clinton, Diam's, Jean-François Bizot… En septembre 2009, il rejoint Nova pour une émission quotidienne et France 5 pour présenter Teum Teum.
(Lu sur France 5)
Comment êtes-vous venu à la télévision ?
Juan Massenya : J'ai travaillé à Générations 88.2 pendant dix ans, à une époque où la culture urbaine n'existait pas. Il fallait qu'on parle de nous. J'ai commencé comme ça. Pendant longtemps, la télévision n'était pas prête à nous accueillir, mais les choses évoluent. La diversité est bien là. Il y a un moment où il faut être en accord avec son discours. J'ai eu l'opportunité de participer à ce nouveau projet. Il n'était pas question pour moi de refuser ! J'avais envie de relever le défi.
Que signifie le titre de votre émission et comment se décline-t-elle ?
J. M. : Teum, ça vient d'« appartement » en verlan. Cela veut dire la maison, par extension. C'est un titre qui correspond parfaitement à l'esprit de l'émission, qui se veut conviviale, familiale même. Nous allons nous faire inviter chez les gens, partager des moments avec eux, leur donner la parole. L'idée est d'emmener une personnalité dans un quartier de banlieue à la rencontre de ses habitants. En nous basant à chaque fois sur un sujet d'actualité, nous allons parler des gens qui y vivent et « font des choses » : sportifs, travailleurs sociaux, écrivains… Teum Teum est une sorte de road-movie, un voyage à travers un univers où l'on croise différents interlocuteurs. Nous irons là où est le peuple partout en France. Et le peuple aujourd'hui ne vit pas dans les centres-villes.
Votre premier rendez-vous se tient à La Courneuve…
J. M. : Oui. Avec mon premier invité, Stéphane Guillon, nous allons dans la cité des 4 000, dans un quartier qui vit, à la fin de l'été, au rythme du ramadan. Mais c'est là aussi que se sont installés Louisette et Pierre en 1967, avant même la construction de la cité. Notre visite sera l'occasion de rencontrer un sociologue qui parlera des premières vagues d'immigration, la dirigeante d'une agence de publicité locale ou encore un architecte qui présentera aux habitants du quartier son projet d'urbanisme pour La Courneuve (inscrit dans celui du Grand Paris). L'émission se termine à table autour d'un bon plat… Quel meilleur symbole d'échange et de convivialité ?
Il va y avoir un site Internet dédié à Teum Teum…
J. M. : Oui, c'est exact. Ce sera le prolongement de l'émission. L'idée est que les internautes puissent suivre les aventures des uns et des autres. On pourra y trouver des informations sur les lieux de tournage, l'invité et les personnes rencontrées ; les coordonnées et les actions des associations présentées dans l'émission, une actualité plus générale du quartier ; un forum pour pouvoir réagir et dialoguer sur les thèmes évoqués. Rendez-vous sur www.france5.fr/teum-teum à partir du 19 septembre.
Propos recueillis par Beatriz Loiseau
---------------------------------------
Le parcours de Juan Massenya
Passionné de musique depuis son enfance avec la culture caribéenne en toile de fond, Juan Massenya a passé près de vingt ans à s'imprégner des courants et des tendances musicales en accumulant voyages et pèlerinages musicaux à travers le monde (Jamaïque, New York…). Après avoir passé trois années au sein du groupe Raggasonic, il décide de quitter la formation pour se consacrer à sa passion initiale, la conquête du vinyle. En 1999, il intègre la radio Générations 88.2 avec une émission dédiée à ses compilations, le Playtime Show. En 2002, il devient journaliste et se voit confier une émission quotidienne sur la station, Générations All Starz. Sur fond de culture urbaine, cette émission traite de toute l'actualité socioculturelle. Musique, littérature, théâtre, politique, tous les sujets y sont abordés. Destinée à un public transgénérationnel et transculturel, l'émission reçoit des invités aussi divers qu'Olivier Besancenot, le groupe NTM, George Clinton, Diam's, Jean-François Bizot… En septembre 2009, il rejoint Nova pour une émission quotidienne et France 5 pour présenter Teum Teum.
(Lu sur France 5)
lundi 22 février 2010
Zone Xtreme, le jeu qui donne un gros choc!
Libération révèle dans son édition du week-end le tournage d'un faux jeu télévisé de France 2, Zone Xtrême, pour les besoins d'un documentaire signé Christophe Nick. Reprenant l'expérience de Stanley Milgram, le "jeu" met en scène deux candidats, l'un dans un caisson, l'autre face à un tableau de commande qui lui permet d'envoyer des décharges au premier en cas d'erreur aux questions posées. L'expérience d'origine, organisée entre 1960 et 1963, tentait de montrer comment un quidam pouvait - sous la pression d'une autorité (dans le cadre de Milgram, une autorité scientifique) - accepter d'électrocuter un inconnu (complice de Milgram) qui devait répondre à des questions autour d'un test sur la mémoire.
Ici, c'est la même chose. Le candidat dans le caisson est un comédien, le cobaye est le candidat "électrocuteur". À chaque mauvaise réponse, il doit infliger à l'autre une décharge de 20 volts, puis 30, 40 etc. jusqu'à 480 volts (le choc maximal). Des cris enregistrés sont émis du caisson à chaque fois que la manette s'abaisse.

Christophe Nick, le réalisateur du documentaire s'étonne de voir que les candidats (à qui on promet une somme d'argent coquette) se plient au bon vouloir de l'animatrice qui pousse à coups de "vous devez continuer, c'est la règle".
Le documentariste va partir de cette base pour montrer l'autorité qu'exerce le petit écran. Jean-Léon Beauvois, professeur de psychologie sociale, s'étonne que la télévision ait une telle autorité légitime. Mais ce que ne semble pas préciser clairement l'article c'est l'évident appât du gain : un million d'euros sont promis à qui ira au bout du jeu fictif (évidemment, aucun million d'euros n'est réellement distribué). Ne serait-ce pas plutôt cette promesse qui est le véritable moteur de la soumission aveugle des candidats-cobayes ?
(A lire par sur Libé).
Ici, c'est la même chose. Le candidat dans le caisson est un comédien, le cobaye est le candidat "électrocuteur". À chaque mauvaise réponse, il doit infliger à l'autre une décharge de 20 volts, puis 30, 40 etc. jusqu'à 480 volts (le choc maximal). Des cris enregistrés sont émis du caisson à chaque fois que la manette s'abaisse.

Christophe Nick, le réalisateur du documentaire s'étonne de voir que les candidats (à qui on promet une somme d'argent coquette) se plient au bon vouloir de l'animatrice qui pousse à coups de "vous devez continuer, c'est la règle".
Le documentariste va partir de cette base pour montrer l'autorité qu'exerce le petit écran. Jean-Léon Beauvois, professeur de psychologie sociale, s'étonne que la télévision ait une telle autorité légitime. Mais ce que ne semble pas préciser clairement l'article c'est l'évident appât du gain : un million d'euros sont promis à qui ira au bout du jeu fictif (évidemment, aucun million d'euros n'est réellement distribué). Ne serait-ce pas plutôt cette promesse qui est le véritable moteur de la soumission aveugle des candidats-cobayes ?
(A lire par sur Libé).
mercredi 3 février 2010
Baromètre de confiance dans les média 2009
Enquête TNS Sofres / Logica réalisée du 2 au 5 janvier 2009 pour La Croix auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur domicile. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par région et catégorie d'agglomération.
Dans l'ordre les francais, même s'ils regardent toujours plus la télé qu'ils n'écoutent la radio, ne lisent la presse ou internet font confiance à, dans l'ordre, la radio, la télé, la presse ou internet (dont l'indice de crédibilité continue de grimper à 35%).

Lire tous les résultats du sondage de la Sofres ici.
Dans l'ordre les francais, même s'ils regardent toujours plus la télé qu'ils n'écoutent la radio, ne lisent la presse ou internet font confiance à, dans l'ordre, la radio, la télé, la presse ou internet (dont l'indice de crédibilité continue de grimper à 35%).

Lire tous les résultats du sondage de la Sofres ici.
Libellés :
internet,
sondage,
technologie,
television
lundi 25 janvier 2010
Spuiten en Slikken
Spuiten en Slikken (translated in English as Ejaculate and Swallow or Inject and Swallow, referring to the different methods of taking drugs, as well as referring to the male orgasm and the act of swallowing semen during sex) is a Dutch television program on public television. It is a program about sexuality and drugs. It has been shown on BNN.
In the show, discussions about sex and drugs take place with weekly guests. The discussions are led by Sophie Hilbrand. Filemon Wesselink has tried several types of drugs during the shows and showed and told about the effects they had.
In later seasons, Dennis Storm did sex experiments in the show. In the video below, Nicolette takes XTC.
The show first aired October 10, 2005.
Anderson Cooper et l'emo-journalisme
Cooper covered a number of important stories in 2005, including the tsunami damage in Sri Lanka; the Cedar Revolution in Beirut, Lebanon; the death of Pope John Paul II; and the royal wedding of Prince Charles and Camilla Parker Bowles.

During CNN coverage of the aftermath of Hurricane Katrina, Anderson Cooper confronted Sen. Mary Landrieu, Sen. Trent Lott, and the Rev. Jesse Jackson about their perception of the government response. As Cooper said later in an interview with New York magazine, “Yeah, I would prefer not to be emotional and I would prefer not to get upset, but it’s hard not to when you’re surrounded by brave people who are suffering and in need.” As Broadcasting & Cable magazine noted, "In its aftermath, Hurricane Katrina served to usher in a new breed of emo-journalism, skyrocketing CNN's Anderson Cooper to superstardom as CNN's golden boy and a darling of the media circles because of his impassioned coverage of the storm."
In August 2005, he covered the Niger famine from Maradi. In September 2005, the format of CNN's NewsNight was changed from 60 to 120 minutes to cover the unusually violent hurricane season. To help distribute some of the increased workload, Cooper was temporarily added as co-anchor to Aaron Brown. This arrangement was reported to have been made permanent the same month by the president of CNN's U.S. operations, Jonathan Klein, who has called Cooper "the anchorperson of the future." Following the addition of Cooper, the ratings for NewsNight increased significantly; Klein remarked that "[Cooper's] name has been on the tip of everyone's tongue." To further capitalize on this, Klein announced a major programming shakeup on November 2, 2005. Cooper's 360° program would be expanded to 2 hours and shifted into the 10 p.m. ET slot formerly held by NewsNight, with the third hour of Wolf Blitzer's The Situation Room filling in Cooper's former 7 p.m. ET slot. With "no options" left for him to host shows, Aaron Brown left CNN, ostensibly after having "mutually agreed" with Jonathan Klein on the matter. In early 2007, Cooper signed a multi-year deal with CNN, which would allow him to continue as a contributor to 60 Minutes as well as doubling his salary from $2 million annually to a reported $4 million.
In October 2007, Cooper began hosting the documentary, Planet in Peril, with Sanjay Gupta and Jeff Corwin on CNN. In 2008, he, Gupta, and Lisa Ling from National Geographic Explorer teamed up for a sequel, Planet in Peril: Battle Lines, which premiered in December 2008. In 2007 he also began hosting CNN Heroes: An All-Star Tribute, a show which honors and recognizes extraordinary deeds by ordinary people.

During CNN coverage of the aftermath of Hurricane Katrina, Anderson Cooper confronted Sen. Mary Landrieu, Sen. Trent Lott, and the Rev. Jesse Jackson about their perception of the government response. As Cooper said later in an interview with New York magazine, “Yeah, I would prefer not to be emotional and I would prefer not to get upset, but it’s hard not to when you’re surrounded by brave people who are suffering and in need.” As Broadcasting & Cable magazine noted, "In its aftermath, Hurricane Katrina served to usher in a new breed of emo-journalism, skyrocketing CNN's Anderson Cooper to superstardom as CNN's golden boy and a darling of the media circles because of his impassioned coverage of the storm."
In August 2005, he covered the Niger famine from Maradi. In September 2005, the format of CNN's NewsNight was changed from 60 to 120 minutes to cover the unusually violent hurricane season. To help distribute some of the increased workload, Cooper was temporarily added as co-anchor to Aaron Brown. This arrangement was reported to have been made permanent the same month by the president of CNN's U.S. operations, Jonathan Klein, who has called Cooper "the anchorperson of the future." Following the addition of Cooper, the ratings for NewsNight increased significantly; Klein remarked that "[Cooper's] name has been on the tip of everyone's tongue." To further capitalize on this, Klein announced a major programming shakeup on November 2, 2005. Cooper's 360° program would be expanded to 2 hours and shifted into the 10 p.m. ET slot formerly held by NewsNight, with the third hour of Wolf Blitzer's The Situation Room filling in Cooper's former 7 p.m. ET slot. With "no options" left for him to host shows, Aaron Brown left CNN, ostensibly after having "mutually agreed" with Jonathan Klein on the matter. In early 2007, Cooper signed a multi-year deal with CNN, which would allow him to continue as a contributor to 60 Minutes as well as doubling his salary from $2 million annually to a reported $4 million.
In October 2007, Cooper began hosting the documentary, Planet in Peril, with Sanjay Gupta and Jeff Corwin on CNN. In 2008, he, Gupta, and Lisa Ling from National Geographic Explorer teamed up for a sequel, Planet in Peril: Battle Lines, which premiered in December 2008. In 2007 he also began hosting CNN Heroes: An All-Star Tribute, a show which honors and recognizes extraordinary deeds by ordinary people.
lundi 28 septembre 2009
vendredi 28 août 2009
Koh-Lanta: C'est reparti
Ce soir, Koh-Lanta reprend du service sur TF1. Pour la 9e saison! Voilà probablement la meilleure, sinon la seule, émission de télé-réalité valable.
C'est un petit archipel de la République de Palau, en Micronésie, qui a été choisi cette année pour abriter les déboires des candidats, forcés de relever le défi de leur vie: car dans cet apparent paradis, tout en eaux limpides et poissonneuses, ils vont s'essayer à l'existence de Robinson Crusoë. Il va leur falloir s'entraider pour survivre, faire preuve d'initiative, mais également relever les défis psychiques et physiques qui émaillent les festivités.
C'est un petit archipel de la République de Palau, en Micronésie, qui a été choisi cette année pour abriter les déboires des candidats, forcés de relever le défi de leur vie: car dans cet apparent paradis, tout en eaux limpides et poissonneuses, ils vont s'essayer à l'existence de Robinson Crusoë. Il va leur falloir s'entraider pour survivre, faire preuve d'initiative, mais également relever les défis psychiques et physiques qui émaillent les festivités.

mercredi 12 août 2009
Présentatrice TV, un beau métier
Vous avez noté le retour de Lagaffe (LAGFAFFE!) sur tf1 et celui de Patrick Sabatier sur France 2 dans des jeux tout droit revenus des années 80. Ca me fait pensé au début du livre de Frédéric Beigbeder, 99 Frcs, où les gros promoteurs ne veulent ni créativité ni imagination mais veulent plutôt reproduire les formats utilisés depuis toujours et caresser le consommateur toujours dans le sens du poil.
Pendant ce temps-la, dans le reste du monde, ces bombes font aussi de la télé...
Sara Varone (Italie):
Ramona Chorleau (Italie):
Jenny Gomez (Rep Dominicaine):
Carolyn Aquino (Rep Dominicaine):
Pendant ce temps-la, dans le reste du monde, ces bombes font aussi de la télé...
Sara Varone (Italie):
Ramona Chorleau (Italie):
Jenny Gomez (Rep Dominicaine):
Carolyn Aquino (Rep Dominicaine):
vendredi 13 février 2009
jeudi 12 février 2009
Al Bundy chaud très chaud
Les 9 meilleurs moments d'Al Bundy avec des nanas chaudes très chaudes. A voir ici. Avec sa femme qui fait la tête d'élan, vraiment impayable!
vendredi 17 février 2006
La tele est une realite
Entrée remarquée en 20e place du TOP 50, la télé.
Parallèle. J'écris sur ce blog comme je vois la télé : aucune structure, plein de couleurs, des images, peu d’intelligence, de l’information biaisée, des semblants d’idées qui s’entrechoquent, du mauvais humour, beaucoup de mauvais gout, de l’hypocrisie, de la violence, du sexe, de la drogue, de la contre-culture avec des logos de grandes marques, de la romance, des voyages, de la vulgarité, des nouveaux personnages qui apparaissent et disparaissent aussitôt, des stars qu’on ne revoie plus parce que les salaires ne suivent pas, des grandes catastrophes qu’on nous vend avec un beau logo rouge vif, de la télé réalité dans la jungle. Et de la pub, pour des rasoirs qu’ont jamais assez de lames ou les 30 couteux à €15 pour les heures de la nuit, des lumières fades pour pas faire mal aux yeux, du langage jeune et politiquement incorrect juste pour être sûr, des sous-titres pour les malentendants, peut-être même une gonzesse dans le coin en bas à
droite qui traduit en langue des signes, du karaoke, des photos à découper et accrocher sur les murs, je vous laisse choisir, y en aura pour tout le monde.
Se maintient en 10e place dans le nouveauTOP 20, incroyable. On se demande pourquoi. Eh bien parce que j'aime ce texte, juste pour ça.
Parallèle. J'écris sur ce blog comme je vois la télé : aucune structure, plein de couleurs, des images, peu d’intelligence, de l’information biaisée, des semblants d’idées qui s’entrechoquent, du mauvais humour, beaucoup de mauvais gout, de l’hypocrisie, de la violence, du sexe, de la drogue, de la contre-culture avec des logos de grandes marques, de la romance, des voyages, de la vulgarité, des nouveaux personnages qui apparaissent et disparaissent aussitôt, des stars qu’on ne revoie plus parce que les salaires ne suivent pas, des grandes catastrophes qu’on nous vend avec un beau logo rouge vif, de la télé réalité dans la jungle. Et de la pub, pour des rasoirs qu’ont jamais assez de lames ou les 30 couteux à €15 pour les heures de la nuit, des lumières fades pour pas faire mal aux yeux, du langage jeune et politiquement incorrect juste pour être sûr, des sous-titres pour les malentendants, peut-être même une gonzesse dans le coin en bas à

Se maintient en 10e place dans le nouveau
Inscription à :
Articles (Atom)