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vendredi 26 février 2010

JO Nordiques 2010: Le ski alpin francais est zéro

Zéro médaille en ski alpin an 12 compétitions, vraiment nuls. J'en ajouterai pas lus, ca sert à rien. Heureusement qu'il y a toujours les sports obscurs, genre le biathlon comme la lutte gréco-romaine aux JO classiques, pour nous sauver en tant que nation qui arrive malgré tout à gagner quelques médailles dans un sport qui devrait nous sourire. On a des montagnes, bordel, et pas que le Jura, c'est pas fait que pour le vélo.

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RgPaysMédailles


OrArgentBronzeTotal
1
Canada
147526
2
Allemagne
1013730
3
Etats-Unis
9151337
4
Norvège
98623
5
Corée du Sud
66214
6
Suisse
6039
7
Chine
52411
8
Suède
52411
9
Autriche
46616
10
Pays-Bas
4138
11
Russie
35715
12
France
23611
13
Australie
2103
14
Rép. Tchèque
2046
15
Pologne
1326
16
Italie
1135
17
Belarus
1113
18
Slovaquie
1113
19
Grande-Bretagne
1001
20
Japon
0325
21
Croatie
0213
22
Slovénie
0213
23
Lettonie
0202
24
Finlande
0145
25
Estonie
0101
26
Kazakhstan
010

mardi 23 février 2010

JO 2010: Relais du Biathlon: La Russie en or, la France en argent

Les Russes, dominées par le relais français jusqu'au 3e relais de Marie Dorin, décrochent finalement l'or olympique. Un titre qui semblait promis aux Bleues et qui leur échappe de peu. Marie Dorin et Sandrine Bailly ont du fournir un effort énorme pour revenir à seulement 32"8 des championnes olympiques et remporter l'argent, devant le relais allemand (+37"1). C'est la sixième médaille pour le biathlon français.

Après de tels JO sur le plan individuel, l'équipe de France féminine ne pouvait pas repartir de Vancouver sans une médaille collective. Et Marie Dorin ne pouvait pas, après son entrée en matière si rafraichissante en sprint, être celle qui torpillait le relais tricolore. Alors oui, les Bleues ont failli au tir. Mais avec un fond du tonnerre, et armées d'un courage fantastique, elles ont quand même décroché une superbe médaille d'argent…

Jusqu'ici tout va bien… Marie-Laure Brunet lançait ainsi parfaitement le TGV tricolore. Impériale au tir couché, la médaillée de bronze en poursuite s'accrochait aux basques de la Russe Svetlana Sleptsova jusqu'à l'exercice debout. Las, deux pioches venaient interrompre le beau parcours de la Française. Un temps seulement toutefois car très vite, Brunet revenait dans l'allure de Kati Wilhelm, décidément pas au mieux lors de ces Jeux Olympiques. Et sur la fin de parcours, la native de Lannemezan se permettait le luxe de lâcher l'Allemande et de dépasser la Russe qui venait d'abandonner les 15 secondes d'avance glanées lors du tir debout. Sylvie Becaert prenait donc le relais en tête. Sans lui faire injure, celle-ci faisait figure de possible maillon faible hexagonal. Mais à 35 ans, la Nordiste savait que ce relais constituait sa dernière chance de médaille olympique. Conséquence, elle se surpassait. Au tir, avec une seule petite pioche sur le debout. Et surtout en fond, où elle était au-dessus de ses adversaires directes, l'Allemande Simone Hauswald et la Russe Anna Bogaliy-Totovets. Elle offrait ainsi à Marie Dorin la place de leader avec 2'' d'avance sur ses poursuivantes. Et pour le podium, les affaires tricolores se portaient idéalement avec les quatrièmes, les Bélarusses, rejetées à près de 30 secondes.

Dorin dans le dur mais Bailly… Sauf qu'en biathlon, rien n'est jamais acquis, loin de là. Alors que la neige commençait très légèrement à faire son apparition, la médaillée de bronze du sprint craquait totalement au tir couché. Rattrapée par la pression, elle piochait ses trois balles et trouvait le moyen de rater encore deux cibles, ce qui était synonyme de deux tours de pénalité. Le titre olympique s'envolait définitivement. Restait alors à sauver ce qui pouvait l'être, à savoir une éventuelle médaille de bronze. Ce que Dorin faisait bien grâce à une glisse fabuleuse qui la propulsait à la 3e place juste devant l'Ukraine. Devant, la Russie survolait la piste avec 45'' d'avance sur l'Allemagne. Passée à côté de ses Jeux, Sandrine Bailly voyait là l'occasion de ne pas finir fanny. Une pioche au couché laissait néanmoins craindre le pire. Mais à l'image de ses compatriotes, «Sansan» disposait d'une qualité de glisse exceptionnelle pour reprendre sa 3e place. Et au debout, Andrea Henkel commettait deux fautes qui rendaient l'argent possible pour la Tricolore, auteure d'un sans-faute qui lui permettait de revenir à 6'' de l'Allemande. Dès lors, le suspense ne durait que quelques centaines de mètres car Bailly, par l'odeur de l'argent alléchée, avalait littéralement Henkel pour grimper d'un cran dans la hiérarchie, derrière des Russes qui conservent leur titre de main de maître.

Podium du relais F : 1. Russie 2. France 3. Allemagne

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Le film de la course

Bailly va chercher l'argent - 21:36
Sandrine Bailly est revenue sur Andrea Henkel et a déposé l'Allemande. La Française ne lâche rien et s'en va tout droit décrocher une belle médaille d'argent.

Bailly à la bagarre - 21:32
Sandrine Bailly vient de repasser devant Vita Semerenko, l'Ukrainienne. Elle la devance d'une seconde au pointage du km 3,2.

Bailly recule, l'or promis à la Russie - 21:31
Sandrine Bailly s'est fait passer par le relais ukrainien. La Française est sortie du pas de tir en 4e position, à 1'11"4. Les Russes sont intouchables. Olga Zaitseva est à 41"9 d'Andrea Henkel pour l'Allemagne.

Marie Dorin a le sens de l'honneur - 21:23
Après le fiasco de son premier tir, où tout semblait terminé, Marie Dorin a tout donné pour revenir et transmettre le dernier relais à Sandrine Bailly en...3e position ! Certes à plus d'une minute du podium (1'08"5) mais à une trentaine de secondes des Allemandes. L'argent est à la portée de Sandrine Bailly.

Dorin se ratrappe - 21:18
Marie Dorin se ratrappe un peu en remontant à la 6e place (1'12"2) après le deuxième tir.

Dorin met le relais en péril - 21:12
Marie Dorin a manqué son passage sur le pas de tir. La Française écope de deux tours de pénalités et réduit considérablement les chances de médaille française. Le relais dégringole à la 9e place à 1'14"6.

Becaert tient tête - 21:05
Sylvie Becaert a gardé la tête du relais, transmettant cette première place à Marie Dorin. Les Russes sont à 1"5 et les Allemandes à 2"0.

Brunet met les Bleues sur orbite - 20:47
Marie-Laure Brunet a transmis le relais à Sylvie Becaert en tête, alors qu'elle ne pointait qu'à la 4e place au précédent intermédiaire. Les Françaises sont donc devant les Russes, les Allemandes et les Ukrainiennes.

lundi 22 février 2010

J0 2010: Hockey: Exploit américain, force russe

Les Etats-Unis ont créé la sensation en battant le Canada (5-3), dimanche. Les voilà qualifiés directement pour les quarts, comme la Russie, victorieuse de la République tchèque (4-2) et la Suède, qui a dominé la Finlande (3-0). Le Canada devra passer par un match d'appui pour aller en quarts.



GROUPE A: Les Etats-Unis l'ont fait !

Les Américains n'étaient pas donnés favoris face aux locaux canadiens et ont créé un véritable exploit en l'emportant 5 à 3, dans l'un des sommets du "super dimanche". Ce succès est doublé d'une jolie prime puisque le Team USA, invaincu à Vancouver, termine en tête de son groupe et figure donc parmi les quatre formations qualifiées directement pour les quarts de finale. Le Canada, en dessous de son standing (deuxième de la poule), se voit obligé passer par un match supplémentaire, mardi, contre l'Allemagne pour faire partie du grand huit.

C'est la première fois que les Etats-Unis battent le Canada aux J.O. depuis leur quête vers le titre des Jeux de Squaw Valley en 1960. Pour en arriver là, les Etats-Unis ont marqué d'entrée, par Rafalski, dès la 41e seconde, puis ont maîtrisé le score malgré le harcèlement des locaux, auteur de 45 tirs (contre 22). Car si Staal est parvenu à égaliser (8:53), Rafalski a de suite remis ses équipiers devant au tableau d'affichage (2-1, 9:15). Pas découragés, Crosby and co ont bien rétabli la parité par Heatley, auteur de son quatrième but du tournoi (23:32), mais là encore il s'est trouvé un Américain, Drury en l'occurrence, pour dénoncer les errements inhabituels de la défense canadienne et porter la marque à 3-2 (36:46). Langenbrunner a ensuite profité d'une supériorité numérique pour faire le break (47:09). L'effort de Crosby pour revenir à 4-3 (56:51) suscita un espoir de courte durée, Kessler scellant la victoire américaine dans un filet désert (5-3, 59:15).

GROUPE B: Les Russes au dessus

C'était le premier volet d'un fabuleux triptyque au menu de cette journée de dimanche. Russie-République tchèque, soit le remake de la finale de 1998 à Nagano, remportée par les Tchèques (1-0). Un duel au couteau, entre deux adversaires très proches sur le papier. "La différence entre victoire et défaite est infime dans ce genre de match", confiait Jaromir Jagr avant la rencontre. Ce fut encore le cas dimanche mais, globalement, la meilleure équipe a gagné. Certes, la bande à Jagr est restée dans le coup jusqu'au bout, les Russes ont eu la plupart du temps la maîtrise du score et du match. Dominatrice los du premier tiers (12 tirs à 5), la Russie n'avait pas su capitaliser. Après l'ouverture du score d'Evgueni Malkin, en supériorité numérique (16e), les Tchèques avaient répliqué, également sur jeu de puissance (et même en double supériorité), par Plekanec, moins d'une minute avant la fin de la période.

Plus équilibré, le deuxième tiers allait néanmoins voir les Russes reprendre le score par l'intermédiaire de Viktor Kozlov (35e), sur un tir dos au but, presque à l'aveugle. Puis en tout début de troisième période (42e), Malkin, encore lui, donnait deux buts d'avance aux siens dans un angle fermé. Au départ de cette action, Alex Ovechkin avait mis une terrible boite à Jaromir Jagr, initiant le contre russe. Une des images du tournoi. Pas résignés, les Tchèques allaient revenir à 3-2 à cinq minutes de la fin grâce à Michalek. Trop peu, trop tard. Après la sortie de Vokoun, le gardien tchèque, Pavel Datsyuk clôturait le score à 12 secondes du terme dans le filet dégarni. Avec ce succès 4-2, la Russie, qui a enfin laissé entrevoir son fabuleux potentiel offensif, s'offre la première place du groupe et se hisse d'ores et déjà en quarts de finale.

GROUPE C: Suprématie suédoise

La Suède a remporté sans contestation le match décisif qui offrait l'un quatre billets automatiques pour les quarts. L'équipe championne olympique en titre, qui termine en tête de la poule, a marqué à deux reprises par Eriksson, à chaque fois en supériorité numérique, avec les complicités de Backstrom et de Johansson (06:41), puis avec le soutien de Franzen et à nouveau de Backstrom (38:08). Ce dernier a terminé le travail lui-même sur le troisième but (24:19), assisté de Sedin.

JO 2010: Ski: Bode Miller enfin en or!

Bode Miller a eu ce qu'il était venu chercher. A 32 ans, l'Américain a enfin décroché sa première médaille d'or olympique en remportant le Super-combiné dimanche, devant Ivica Kostelic et Silvan Zurbriggen. C'est la totale pour Bode à Vancouver, puisqu'il avait déjà de l'argent et du bronze !



Il ne lui manquait plus que ça. Le Graal olympique, Bode Miller l'aura enfin décroché ce dimanche du côté de Whistler au terme d'un slalom endiablé où le natif du New Hampshire a fait plier tous ses adversaires, notamment Ivica Kostelic. L'Américain aux deux gros Globes de cristal, quatre titres mondiaux et quatre breloques olympiques n'avait jamais réussi à se hisser sur la plus haute marche du podium durant les Jeux d'hiver. C'est désormais chose faite puisqu'il a remporté le Super-combiné. Tout cela après l'argent du super-G et le bronze de la descente. Quatre ans après son échec turinois, l'Américain a pris une douce revanche.

Bode Miller, 7e à l'issue de la descente, s'est imposé en 2'44''92, 33 et 43 centièmes devant Ivica Kostelic et Silvan Zurbriggen. D'un point de vue purement émotionnel, cette journée a fatigué plus que de raison le nouveau champion olympique : "Je ne sais pas encore combien de temps je peux continuer à ce niveau. C'est épuisant sur le plan émotionnel et physique", a lancé, radieux, Miller à l'arrivée. "Je ne peux pas demander plus", a-t-il ajouté.

Temps de référence de la descente, le Norvégien Aksel Lund Svindal, argent de la descente et or du super-G, a échoué dans sa quête d'une 3e médaille consécutive à Whistler. En retard sur Miller, mais en course pour le podium au 2e relevé chronométrique du slalom, le grand Scandinave est sorti en fin d'un parcours tracé par Ante Kostelic, le père et entraîneur d'Ivica. Le meilleur Français, Adrien Théaux, s'est classé 12e. Julien Lizeroux, vice-champion du monde de la discipline mais handicapé par une descente calamiteuse, a dû se contenter de la 18e place.

JO 2010: Le bianthlon français en argent

Martin Fourcade a tenu à remercier son frère aîné Simon, "source d'inspiration" et "modèle". A l'arrivée, il s'est presque excusé d'avoir gagné cette médaille à la place de son aîné. "Je t'aime", lui a répondu Simon. Les Fourcade nagent dans le bonheur.


Médaillé d'argent de la mass-start dimanche, Martin
M.F. : Cela a effectivement commencé un peu timidement pour moi. J'ai pensé que c'était fini après le premier tir (NDLR: Il était alors 28e sur 30 avec 2 fautes). Mais devant, des leaders n'ont pas su assumer leur rôle en laissant revenir derrière. Ensuite, je fais un gros dernier tour. C'est là que j'ai vu que la médaille était jouable. En fait, je suis allé chercher l'argent pour assurer au moins le bronze. En étant deuxième, je savais qu'il n'y aurait pas deux skieurs capables de me dépasser et que donc je serais sur le podium.

Vous attendiez-vous à être aussi fort sur les skis aujourd'hui?

M.F. : Je n'ai pas forcément été beaucoup plus fort que d'habitude mais je crois que les autres étaient très fatigués. J'étais peut-être plus frais et c'est ça qui a fait la différence. Après, dans le dernier tour, j'y suis allé à l'envie. J'ai rattrapé Vincent Jay, j'ai rattrapé Christoph Sumann et là, je me suis mis à y croire très fort.

Comment avez-vous vécu les médailles de vos coéquipiers lors des premières épreuves pendant que vous vous étiez en retrait?

M.F. : Pour moi le début des Jeux a été compliqué avec des courses où je ne suis pas à mon niveau. D'un côté, on est content pour les autres mais il y a aussi la déception personnelle. J'attendais beaucoup mais ça ne payait pas. J'ai vécu des moments difficiles après le sprint. On a tous pleuré dans nos chambres. Certains de bonheur, d'autres de tristesse. Cela allait mieux après le 20 km (14e). L'ambiance dans l'équipe a évidemment joué même si je peux pas quantifier cet apport. Cette réussite collective montre que ce n'était pas de la chance. Je pense sincèrement qu'aujourd'hui je ne suis pas considéré comme une surprise.

Parlez-nous de Simon, votre frère, et de ce qu'il vous apporte?

M.F. : J'ai une grande pensée pour Simon (14e). C'est grâce à lui que je suis là. Ca fait 5 ans que je vis avec lui, qu'on partage la même passion. On fait des sacrifices ensemble. Simon est un gros bosseur, peut être le plus gros du circuit, voire de tous les sportifs français. Quand on vit avec lui, on a l'impression d'être un fainéant. Il se donne toujours à 100%. Je suis plus jeune alors j'ai sans doute besoin qu'on me pousse. Je le remercie sincèrement. Il a toujours été mon modèle. C'est aussi une source d'inspiration au tir. Naturellement, j'ai peut être moins tendance à travailler que lui. Et en plus, il y avait mes parents. J'ai aussi vu les panneaux de mon village c'est un grand moment. J'ai envie de les serrer dans mes bras.

mercredi 17 février 2010

JO 2010: Snowboardcross et Combiné: Et 3 de plus, la moisson continue!

La snowboardeuse française Déborah Anthonioz a fait mieux que Tony Ramoin, bronzé la veille, en décrochant la deuxième place du concours de snowboardcross féminin.

La joie de la snowboardeuse française Déborah Anthonioz, médaillée d'argent le 16 février 2010 à Cypress Mountain près de Vancouver. (AFP Mark Ralston)

Les jours se suivent et se ressemblent: après le bronze surprise de Tony Ramoin la veille, c'est Déborah Anthonioz qui a saisi l'opportunité en glanant la médaille d'argent de l'épreuve de snowboardcross dames remportée par la Canadienne Maelle Ricker, mardi à Cypress Mountain.

«Et si on avait une surprise comme chez les garçons ?», avait glissé avant même les qualifications Joël Franitch, le patron du snowboard tricolore, en pensant à l'exploit de Tony Ramoin.

Les Françaises, et particulièrement Déborah l'expérimentée (31 ans) l'ont écouté faisant fi des énormes palmarès d'adversaires telles l'Américaine Lindsey Jacobellis ou la Norvégienne Helene Olafsen.

Anthonioz a évité les pièges de ces courses à quatre où la moindre faute, le moindre contact peut être fatal, pour franchir chaque étape, entraînant dans son sillage les novices Nelly Moenne Loccoz (19 ans) et Claire Chapotot (20 ans) jusqu'en phase finale

Si Chapotot était stoppée en quarts de finale, Anthonioz et Moenne Loccoz se retrouvaient dans la même demi-finale où elles profitaient de la bataille en tête qui coûtait la sortie de Jacobellis, la médaillée d'argent de Turin.

Deuxième de sa demi-finale, Anthonioz n'avait plus rien à perdre. En rideuse expérimentée, elle a allié prudence et agressivité aux moments opportuns, évitant une fois de plus les écarts et les contacts qui étaient fatales pour Olafsen puis la Suissesse Olivia Nobs.

A l'arrivée, Ricker s'imposait avec une large avance, au grand bonheur du public canadien, prenant sa revanche sur la finale de Turin où elle avait chuté très vite pour finir à l'hôpital.

Et c'est Déborah, athlète de poche (1,65 m pour 52 kg) à la longue chevelure dépassant de son casque, qui apparaissait sur le haut du dernier saut pour finir sa course vers un argent inespéré et tomber dans les bras de la gagnante avant de rejoindre un clan français aux anges.

Moenne Loccoz terminait pour sa part à la deuxième place de la petite finale derrière Jacobellis, synonyme de 6e place pour sa première expérience olympique.

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Deux médailles de plus pour les Français
Par DINO DIMEO (à Vancouver)

Un couple en bronze: La biathlète de Lannemezan, Marie-Laure Brunet a remporté hier le bronze du 10 km poursuite, quelques heures avant son compagnon Vincent Jay, qui en a fait de même chez les hommes sur 12,5 km, derrière le Suédois Björn Ferry (or) et l’Autrichien Christoph Sumann.

(lu sur Libe)

mardi 16 février 2010

JO 2010: Snowboardcross : Nouvelle médaille pour la France

Le clan français attendait en snowboardcross une médaille de Pierre Vaultier le numéro 1 mondial, ou d'un des frères De Le Rue, Paul-Henri ou Xavier. Mais c'est le quatrième Mousquetaire, l'inattendu Tony Ramoin, qui s'est offert le bronze lundi pour la quatrième médaille de la France aux JO de Vancouver.

Pour sa première participation aux Jeux, Ramoin, 21 ans, a damé le pion aux meilleurs, éliminant même en quart de finale Vaultier, le l'ogre vorace de la Coupe du monde, aux quatre victoires en cinq épreuves.


"Le premier round des qualifications a été difficile, j'étais stressé", a déclaré radieux Tony Ramoin, qui a appris le snowboard dès l'âge de cinq ans dans les Alpes du Sud, à Isola 2000. "J'ai eu du mal à me mettre en place, mais je me suis détendu dans le deuxième run. Etre 14e en qualifications, c'est une bonne place pour moi. Ensuite, je savais qu'à quatre tout était possible", a expliqué Ramoin.

Son destin s'est précipité en quart de finale dans un run à quatre en compagnie de Vaultier. A la bagarre, Pierre et Tony dans cet ordre se touchaient. Mais la chute de Drew Neilson devant eux profitait à Ramoin qui se glissait dans la brèche pour finir deuxième devant Vaultier. Le numéro 1 mondial, dont la moins bonne place était deuxième cette saison, était éliminé à la surprise générale.

Ramoin, champion du monde junior en 2005, franchissait l'obstacle de la demi-finale. Inattendu membre du dernier carré, il s'arrachait pour le bronze derrière l'Américain Seth Wescott qui a conservé son titre conquis à Turin en résistant au Canadien Mike Robertson médaillé d'argent. L'Américain Nate Holland a fini quatrième de cette finale.

Ramoin a sauvé l'honneur de la puissante équipe de France de snowboardcross décimée lundi. Xavier De Le Rue, le double champion du monde et trois fois vainqueur de la Coupe du monde, était éliminé sur chute en 8e de finale alors qu'il menait son run.

"C'est incroyable, je ne comprends pas", a déclaré Xavier sorti 4e des qualifications. "J'étais nickel, bien dans la tête, mais un truc m'a pris la carre et m'a fait manquer la porte. D'habitude je ne suis pas top en qualif, mais là j'avais le feu sous la planche".

Son frère Paul-Henri, médaillé de bronze à Turin, a été éliminé lui aussi sur chute en 8e de finale.

"En qualif, je gère d'habitude bien la pression. Mais dans le premier virage du premier run d'entraînement, j'ai eu des sensations super mauvaises. En 8e de finale j'aurais dû suivre le conseil du "coach" qui m'avait dit de prendre l'intérieur et j'ai pris l'extérieur...", a expliqué Paul-Henri. "La neige était difficile à rider, elle était intransigeante, avec des trous. J'ai toujours le rêve olympique et encore quatre ans pour le réaliser".

Après sa déception légitime, le trio de gros bras français a fait corps avec Ramoin.

"On a une équipe soudée, que ce soit eux ou moi, on avait tous envie d'une médaille française", a reconnu Ramoin.

Paul-Henri De Le Rue a tenu à rendre hommage à Karine Ruby, la première médaillée d'or du snowboard en 1998 à Nagano, disparue en montagne en vivant sa passion au printemps dernier. "Je lui dédie ma médaille de Turin, elle m'a beaucoup apporté", a déclaré le champion au micro de France2. AP

(lu dans le Nouvel Obs)

lundi 15 février 2010

JO 2010: Combiné: L'or aussi pour Lamy Chappuis

Et de deux! Après Vincent Jay, un autre Français remporte l'or olympique à Vancouver. Dans l'épreuve de combiné nordique, Jason Lamy Chappuis s'est donné au maximum dans une épique course de fond. Propulsé favori, il avait été moyen dans l'épreuve de saut à ski mais a remporté de haute lutte le sprint final.


L'histoire est belle, presque de l'ordre du mythe. Quand on s'appelle Jason, après tout, il ne peut être question que d'or. D'or chèrement acquis certes, mais ô combien mérité. Intouchable en Coupe du monde cette saison, promis au globe de cristal avant même de prendre part à la ruée vers l'or de Vancouver, Jason Lamy Chappuis a parachevé son oeuvre ce dimanche en décrochant le graal: un titre de champion olympique à l'âge de 23 ans. Dix-huit hivers après un certain Fabrice Guy, son conseiller technique, qui fit la fierté du combiné nordique tricolore à Albertville, en 1992.

Déjà apparu à son avantage quatre ans plus tôt à Turin, Jason Lamy Chappuis, alors âgé de 19 printemps, avait dû se contenter d'une encourageante et frustrante quatrième place, trop juste en fond pour prétendre au podium. Or, sur la piste de Whistler, c'est précisément dans cet exercice de glisse que le Jurassien a fait la différence. Cantonné au cinquième rang à l'issue du saut - un bond de 100m limité par un vent sournois qui aura attendu les derniers dossards pour se lever sur les hauteurs du petit tremplin olympique - l'intéressé a englouti une à une ses secondes de retard pour très vite figurer dans le peloton d'honneur. Et ainsi garder intactes ses chances de sacre.
Toujours placé

Débarrassé de cadors tels que le Finlandais Hannu Manninen, le Norvégien Magnus Moan et l'Autrichien Felix Gottwald - autant de dauphins au classement général de la Coupe du monde qui n'ont pas su comme lui surfer sur les caprices d'Eole - Jason Lamy-Chappuis est rapidement parvenu à revenir dans le sillage de l'Américain Todd Lodwick, son principal rival annoncé après le saut, aidé en cela par la relative confusion née de la chute prématurée du premier de cordée, le Finlandais Janne Ryynaenen, qui s'était distingué en atteignant les 105 mètres au bas du tremplin.

Auteur d'une course intelligente, toujours placé, jamais véritablement distancé, "Jez" a tout juste lâché du lest dans le dernier kilomètre, d'abord surpris par l'attaque kamikaze du Japonais Norihito Kobayashi, puis par le contre violent de l'Américain Johnny Spillane. Seulement cette double estocade n'aura pas suffi à déstabiliser le vrai patron du circuit, revenu du diable vauvert dans l'ultime ligne droite pour tenir en respect le pugnace Italien Alessandro Pittin, et coiffer au poteau Spillane sur la ligne d'arrivée, pour quatre petits dixièmes.

"Dans la dernière ligne droite, t'as pas le droit de ne pas tout donner, déclarait-il à bout de souffle, sitôt ses esprits retrouvés. J'ai été vraiment au fond de moi-même et c'est vraiment impressionnant de passer la ligne en premier!" Une émotion qu'avait partagée le biathlète Vincent Jay quelques heures auparavant. Oui, les Jeux de Vancouver sont bien nés pour la délégation française... Et on en redemande!

(lu sur le JDD)

dimanche 14 février 2010

JO 2010: Biathlon: Jay champion olympique

Vincent Jay offre à la France sa première médaille d'or.

Quatre ans après Vincent Defrasne, paré d'or à Turin sur la poursuite, Vincent Jay décroche ce dimanche le titre olympique du sprint 10 km. Le biathlète des Menuires, infaillible au tir, devance sur le podium le Norvégien Emil Svendsen et le Croate Jakov Fak alors que les favoris, Ole Einar Bjoerndalen en tête, se sont heurtés à des conditions météo difficiles. 24 heures après la médaille de bronze de Marie Dorin, le biathlon rapporte à la France sa deuxième breloque dans ces Jeux de Vancouver.

Eh ben on démarre fort...

(lu sur Le Monde)

Les nouveaux sports pour Vancouver



(lu dans L'actu en patates sur Le Monde)

samedi 13 février 2010

JO 2010: Biathlon: Ca commence fort pour les Francais

Marie Dorin: "C'est fou, c'est dingue". Elle est sur le podium olympique.

Marie Dorin a apporté la première médaille au clan tricolore ce samedi en prenant la troisième place du sprint en biathlon. La jeune Française a terminé derrière la Slovaque Anastazia Kuzmina et l’Allemande Magdalena Neuner. "Le but était d'être dans le relais olympique et au départ il y avait un peu de stress car je me suis dit que c'était quand même une course importante. C'est génial, je ne m'y attendais pas du tout. C'est incroyable que ça m’arrive à moi. C'est fou, c'est dingue", s’est félicitée Marie Dorin.

(lu sur Le Monde)

JO Nordiques 2010: C'est parti

La mort du lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili a hanté la cérémonie d'ouverture vendredi soir à Vancouver. Mais le show continue. En célébrant pour la première fois la cérémonie d'ouverture dans un stade couvert, les organisateurs des JO 2010 de Vancouver pensaient trouver un refuge, symbole de la trêve olympique, et le moyen d'oublier les aléas climatiques qui empoisonnent l'organisation des premières épreuves. Mais la tragédie a rattrapé la cérémonie festive : la mort du Géorgien Nodar Kumaritashvili après un accident de luge à l'entraînement vendredi après-midi a peuplé l'esprit des 55.000 spectateurs et suscité les émotions les plus fortes de la soirée. L'ensemble de la cérémonie a été dédiée à la mémoire du lugeur et les sept autres athlètes de la délégation géorgienne ont reçu une longue ovation lors du défilé des nations. Portant écharpe et brassard noirs, ils ont défilé d'un pas cérémonieux sans saluer la foule qui se levait à leur passage. Avant la cérémonie, ils avaient déjà indiqué qu'ils maintenaient leur participation aux JO pour respecter l'esprit olympique. Dix-huit mois après les prouesses pyrotechniques et les acrobaties de masse de la cérémonie d'ouverture de Pékin, les créateurs de la cérémonie ont proposé un spectacle au format un peu plus ''intime'' pour encadrer les passages obligés (défilé, discours des athlètes et des officiels, arrivée de la flamme olympique). Après le saut spectaculaire d'un snowboardeur à travers les anneaux olympiques, les chorégraphies ont fait la part belle aux peuples autochtones du Canada, d'abord avec l'entrée des représentants des quatre communautés amérindiennes du territoire des JO puis par une grande danse unissant symboliquement l'ensemble des peuples. Après le défilé des 82 délégations où les athlètes canadiens ont été logiquement les plus chaleureusement applaudis, l'identité canadienne a ensuite été déclinée par une gigue à grande échelle au son des violons. Après l'ouverture officielle des Jeux par la gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean et les serments prononcés par la hockeyeuse Hailey Wickenheiser et le juge de patinage de vitesse Michel Verrault devant une grande majorité des 2.700 athlètes engagés, le Canada a exposé une série de symboles nationaux : le pilote de F1 Jacques Villeneuve, l'acteur Donald Sutherland ou l'astronaute Julie Payette ont escorté le drapeau olympique. La scène finale de la cérémonie a mis fin au mystère du dernier porteur de flamme en proposant non pas une mais quatre légendes sportives canadiennes : le hockeyeur Wayne Gretsky, le basketteur Steve Nash, la skieuse Nancy Greene et la patineuse Katrina LeMay Doan... Cette dernière n'a cependant pas participé à l'embrasement de la vasque olympique stylisée en raison d'un problème technique. Même pendant la parenthèse théoriquement enchantée de cette cérémonie, les organisateurs n'ont pu oublier que le plus dur commence pour eux et les sportifs.


La vasque olympique a été allumé par trois des quatre derniers relayeurs, vendredi, au BC Place. Et pour cause, l'un des quatre piliers ne s'est jamais levé ! (REUT)


(lu sur MSN)

jeudi 11 février 2010

JO de Vancouver: J-1

Allez vous regarder les JO de Vancouver ?

Les jeux olympiques débutent ce week-end. Ces jeux se déroulant à Vancouver, il y a 9 heures de décalage horaire avec la France. Si vous voulez voir les épreuves olympiques en direct, il faudra veiller la nuit puisqu’en France, les épreuves se dérouleront entre 19h et 6h du matin.

A suivre ici, le site officiel des JO d'hiver de Vancouvert, avec ses sports toujours aussi mediatiques tels que le biathlon, la luge, le saut à ski, et j'oubliais le curling...

JO 2010: Ski: Le tibia de Vonn fait jaser Whistler

C’est à croire que Lindsey Vonn est tellement forte qu’elle s’impose des handicaps pour redonner de l’espoir à ses concurrentes et de l’intérêt à son sport.
10 février 2010
Vancouver


Elle avait un peu gâché sa fête aux Mondiaux de Val d’Isère en s’entaillant le pouce sur une bouteille de champagne sans doute prématurée. Cet hiver, elle nous a refait le coup de la bandée manchote en se cassant à la main à Lïnz pour courir une nouvelle fois avec une atèle. Cette fois, ce sont ses avant-Jeux que la meilleure skieuse du monde aborde dans le doute. Blessée dans un entraînement de slalom à Kaprun, en Autriche, mardi dernier, l’Américaine a une plaie profonde au tibia et une intense douleur lorsqu’elle enfile ses chaussures de ski.


Difficile de croire qu’une telle championne se cherche des excuses avant l’unique compétition où elle n’a encore rien gagné. Pas d’intox, donc, et des espoirs renaissants pour ses adversaires, notamment dans l’épreuve reine, la descente, où elle paraissait intouchable. Sûr que les Paerson, Riesch, et chez nous Marie Marchand-Arvier ou Ingrid Jacquemod voudront profiter de l’aubaine. Vonn décidera la semaine prochaine après les premiers entraînements si elle est en état de défendre ses chances. Il serait terrible que ce ne soit pas le cas, surtout en l’absence de l’autre starlette de la discipline, la jeune Suissesse Lara Gut, blessée depuis le début de la saison. Reste aussi que si Vonn courait et s’imposait dans ces conditions, sa légende en sortirait encore renforcée, démontrant que rien ne peut l’arrêter. En tout cas, on commence à parler autant du tibia de Lindsey, ici à Vancouver, que l’on parla du genou de Zizou en d’autres circonstances.

(lu sur Le Monde)