samedi 30 janvier 2010

Hand: La France se débarasse de l'Islande et se qualifie pour le finale

Une froide exécution. L’équipe de France de handball n’a fait qu’une bouchée de l’Islande (36-28) et s’est ouvert les portes de la finale de l’Euro où elle affrontera dimanche la Croatie.


Quand l’odeur de l’or s’approche de leurs narines, les handballeurs tricolores deviennent d’impitoyables tueurs. Les Islandais en ont fait les frais samedi en demi-finale de l’Euro, incapables d’échapper au contrat qui avait été mis sur leur tête. Les Bleus avaient de la salive au bord des babines et les crocs acérés à l’idée de croquer à nouveau le plus beau des métaux. Après un début de compétition compliqué, leur rêve de compléter l’incroyable trilogie Jeux olympiques – Mondial – Euro, jamais concrétisée, a pris encore un peu plus de corps samedi au milieu de la Stadthalle de Vienne.

On sait bien que ce qui caractérise cette équipe de France est sa force collective, cette incroyable capacité à toujours avoir un ou deux éléments pour la porter vers les sommets. Samedi, le succès sur l’Islande avait incontestablement le visage de Nikola Karabatic. Le demi-centre de Montpellier a été le chef de la meute bleue. Impressionnant de facilité en attaque, distributeur éclairé de friandises à ses coéquipiers, il n’a pas non plus rechigné à encaisser les coups des chaudronniers islandais. Pas étonnant ainsi que, juste avant la pause, il ait inscrit quatre buts consécutifs, dont une merveille de lob, pour donner définitivement les rênes de la rencontre à son équipe (16-13, 30e), qui avait jusque-là un peu de mal à creuser l’écart.

Un jeu rapide efficace

Évidemment, pour construire une telle victoire, Karabatic fut parfaitement épaulé. Par un Guillaume Joli toujours aussi précis aux penalties, par un Daniel Narcisse et ses cannes explosives, par un Luc Abalo inspiré sur son aile droite. Au bout d’un quart d’heure, les Bleus avaient trouvé la clef de la défense islandaise et s’engouffraient dans les béances qui leur étaient offertes. La base arrière tricolore trouvait ainsi à plusieurs reprises Cédric Sorhaindo, esseulé en position de pivot. Surtout, les mobylettes Abalo et Guigou multipliaient le jeu rapide et harassaient les grandes carcasses nordiques. Mais il manquait encore un petit quelque chose pour définitivement tuer la rencontre et quelques tirs faciles manqués laissaient les Islandais avec un semblant d’air, comme un poisson qu’on vient sortir de l’eau.

“On savait très bien qu’on était meilleurs que les Islandais, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver, analysait Didier Dinart. Même si on sait qu’on est meilleurs, c’est des matches un peu crispants et on a du mal à se délester avant et à se lâcher. On n’a pas vraiment été mis en danger tout le match. Mais on se demandait quand est-ce qu’ils allaient lâcher. Ils l’ont fait en début de deuxième et tant mieux.”

Comme souvent dans cet Euro, le coup fatal fut en effet porté juste au retour du vestiaire. Palmarsson avait perdu un peu de sa verve, Stefansson était toujours aussi inoffensif, et les Islandais n’avaient plus grand-chose dans leur marmite. Les Bleus, eux, enfilaient les buts comme des perles en contre (27-19, 42e). “On les a sanctionnés sur notre jeu rapide et surtout, dans les dernières minutes, ils se sont rendu compte que le match était perdu, expliquait Guillaume Gille. Et quand tu sais que le lendemain, tu joues encore un match et que si tu ne le gagnes pas tu rentres sans médaille, même après un aussi beau parcours que celui des Islandais, eh ben tu lâches prise parce que tu veux économiser des forces.”

Onesta : “Cette équipe est toujours aussi vivante”

Le reste ne fut que gestion. Claude Onesta se permit même dans les ultimes minutes de faire tourner. Franck Junillon, Xavier Barachet et Grégoire Detrez goûtaient pour la première fois au Taraflex jaune de la Stadthalle. “Didier Dinart était fou furieux parce que je mettais les remplaçants et qu’il pensait que c’était trop tôt et que ça allait mettre en péril le match, expliquait le sélectionneur tricolore. Dans ces moments-là, il faut garder son calme et suivre la ligne. Il était utile dans les dix dernières minutes de ne pas solliciter les mêmes et de donner du temps de jeu aux autres. C’est peut-être dix minutes qui seront salutaires dans les jambes des cadres.”

Car dimanche, c’est une nouvelle finale qui se profile et ce n’est pas pour lasser les Bleus. “Nous, on a envie de vivre ensemble pendant deux, trois ans jusqu’à Londres, appréciait Jérôme Fernandez. Et après, chacun se jaugera et décidera, soit de continuer, soit d’arrêter. En tout cas, l’envie y est, l’abnégation y est, l’humilité y est. Ces valeurs font qu’on arrive toujours à se hisser dans le dernier carré et très souvent en finale, et en plus à les gagner. Demain, on remettra les mêmes ingrédients et j’espère que ça passera.” Encore une marche donc, où les Bleus pourront une nouvelle fois confirmer leur impressionnante montée en puissance.

“On a peu de temps pour préparer la finale, lançait Claude Onesta. On va essayer d’identifier le jeu de nos adversaires. Ensuite les joueurs enfileront les baskets et moi ma chemise. Et puis on y reviendra et on essaiera une fois de plus d’être à la hauteur d’une finale. Cette équipe n’était pas morte, elle est toujours aussi vivante et a priori, elle joue de mieux en mieux. N’en déplaise à ceux qui pensaient qu’elle était au bout, j’espère que le bout du tunnel est encore loin.” L’entraîneur français n’a de cesse de répéter que c’est la compétition la plus difficile depuis longtemps pour l’équipe de France, aussi bien en terme d’opposition que des soucis rencontrés par ses hommes. C’est aussi la plus belle à gagner.

France - Islande, 36-28 (16-14)
Stadthalle, à Vienne. 12 000 spectateurs.

FRANCE - Gardien : Omeyer (15 arrêts, 35%). Buteurs : Fernandez (1/3), G. Gille (3/3), Narcisse (3/6), Joli (6/7), Karabatic (9/9), Junillon (2/2), Abalo (3/5), Sorhaindo (3/3), Guigou (6/10).

ISLANDE - Gardien : Gustavsson (12 arrêts, 26%). Buteurs : Svavarsson (1/1), Palmarsson (6/9), Atlason (5/10), Sigurdsson (5/10), Gudjonsson (5/5), Stefansson (2/10), Petersson (3/4), Gunnarsson (1/1).

• Dans l’autre demi-finale, la Croatie, menée à la pause (9-10), a finalement eu raison de la Pologne (24-21). C’est donc reparti comme en 2009, lors de la finale du Mondial. Et comme l’Arena Zagreb l’an passé, la Wiener Stadthalle sera quasi intégralement peuplée de supporters croates. Rendez-vous en terrain hostile à 17h30.

(lu sur Le Monde)

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L'équipe de France a dominé l'Islande (36-28) et s'est qualifiée pour la finale de l'Euro. Elle tentera dimanche à Vienne de gagner la médaille d'or, après celles obtenues aux Jeux et au Mondial.


Même si l'écart n'a pas été conséquent en première période, l'équipe de France a maîtrisé son sujet du début à la fin. Face à l'Islande, qui continue donc à lui réussir, les Bleus ont imposé leur redoutable défense pour ensuite mieux se régaler devant le but. La salle viennoise, acquise aux hommes de Gudmundur Gudmunsson, est rapidement devenue silencieuse. L'Islande a mené une seule fois (12-13) à quelques minutes de la pause. Puis Nikola Karabatic a claqué quatre buts, symbole de son parcours sans faute ce samedi après-midi. Le Montpelliérain a réussi un 9/9 au tir et a usé la défense islandaise par ses nombreuses tentatives. En seconde période, les Experts ont ensuite brisé leur adversaire, l'avance étant rapidement solide (26-18, 41e). A l'arrivée, il y avait toujours la même distance entre les deux formations. Claude Onesta s'est même permis de faire tourner son effectif à dix minutes de la fin. Detrez et Barachet ont enfin joué, et Junillon, marqué. «On savait que nous étions meilleurs qu'eux, a lâché Didier Dinart. Nous n'avons pas vraiment été mis en danger. On se demandait seulement à quel moment notre adversaire allait craquer.»

Karabatic, Abalo, Guigou... Un festival

Dès les premières minutes, l'équipe de France a distillé des buts de très belle composition. Luc Abalo, parti du côté droit, s'est décalé sur la gauche pour battre Gustavsson (3-2, 6e). Karabatic a marqué son premier but après une bonne entente avec Jérôme Fernandez (4-3, 8e). Abalo a ensuite feinté un tir avant de servir Guillaume Gille (5-3, 9e). On a également vu Michaël Guigou (6 buts) attirer les défenseurs vers lui au centre avant de transmettre au même Abalo (8-6, 17e). Lors du festival Karabatic de la 1re période, Daniel Narcisse s'est distingué en faisant semblant de servir Ostertag puis en remisant sur le joueur de Montpellier (16-13, 30e). Le show a continué après la pause. Guigou s'y est repris à deux fois pour marquer (22-17, 37e). Luc Abalo a encore inscrit un but somptueux en feintant une passe dans le dos (31-23, 50e). L'ailier droit des Experts s'est senti pousser des ailes mais a buté deux fois sur Gustavsson. Claude Onesta a jugé plus prudent de le sortir. Les deux hommes, dans le feu de l'action, ont eu une explication un brin tendue. Sébastien Joli a, lui, continué d'assurer aux penalties (6/7). Et, de l'autre côté du terrain, il y a également eu Thierry Omeyer. Le gardien de Kiel a encore écoeuré ses adversaires (15/43, 35%). Aujourd'hui tout a souri à l'équipe de France.

Onesta : «Encore une finale, on ne s'en lasse pas»

Et, un an après le Mondial, deux ans après les Jeux, la revoilà en finale. «Encore une, a souri Claude Onesta. Mais on ne s'en lasse pas. On va la préparer comme si c'était la première. Notre équipe n'est pas morte. Elle joue même de mieux en mieux.» «On a respecté notre plan de jeu», a confié sobrement Cédric Sorhaindo, désormais seul n°1 au poste de pivot après le forfait de Bertrand Gille. «On est arrivé en fin de compétition, là où tout se dit, a commenté pour sa part Nikola Karabatic. Nous avons joué tous les ballons et avons toujours eu confiance dans notre jeu. On n'a jamais douté. On n'a jamais réfléchi non plus. Je pense que c'est ce qui doit ressortir : notre confiance en nous.» Dimanche, les Experts viseront un triplé historique dans le hand. Face à la Croatie, sa meilleure ennemie, qui a dominé la Pologne (24-21). Pour les joueurs de Claude Onesta, peu importe. «Le triplé, nous, on n'y pense même pas, a affirmé Thierry Omeyer. Ce qu'on veut, c'est gagner la finale.»

(lu sur L'EQUIPE)

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Après les Jeux et le Mondial, l'équipe de France est en route vers le triplé en se qualifiant pour la finale de l'Euro face à l'Islande (36-28).


RESUME DU MATCH: MINUTE PAR MINUTE


60′. Et voilà, c’est fini (36-28). LES BLEUS SONT EN FINALE DE L’EURO.

60′. Encore un but de Franck Junillon. Les Islandais sont à la rue. Les Français sont au chaud (36-28).

58′. “On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale.” Sur ce coup-là, difficile de donner tort aux supporters français de la Stadthalle (35-27).

57′. LOB DE FRANCK JUNILLON !!!!!!

56′. Du haut de ma tribune, j’ai entendu Jérôme Fernandez hurler sa joie d’avoir obtenu le penalty qui scelle probablement le sort de cette demi-finale. Guillaume Joli n’en peut plus de faire l’avion (34-27).

55′. L’ambiance n’est pas franchement délirante dans la Wiener Stadthalle. Une odeur de fin de match molassone plane au-dessus du terrain (33-27).

53′. Junillon, G. Gille, Ostertag et Joli sont sur le terrain. On dirait que les titulaires sont déjà partis s’échauffer pour la finale de demain… (32-26).

51′. La défense scandinave est un champ de ruines. Mais Luc Abalo, trop gourmand, loupe deux lobs en trente secondes. Sanction : Guillaume Joli le remplace (31-24).

50′. Les Islandais ont explosé en vol, sous les missiles de Guillame Gille et Abalo (31-23).

49′. En même temps, quand il ne se fait pas balancer, ça se termine souvent dans la lucarne… (29-23)

48′. Nikola Karabatic a bien du courage de continuer le handball. Le demi centre se fait tamponner de toutes parts et termine une action sur deux au sol.

46′. Snorri Stein Gudjonsson inscrit un penalty au ralenti, 69 km/h (28-23).

45′. Penalty bleu. Changement de gardien islandais. Joli s’en moque (28-22).

45′. Gustavsson réclame activement le soutien des supporters islandais, alors que son équipe est dans le creux de la vague. Dommage, je commençais à retrouver l’ouïe. Les Scandinaves retrouvent le chemin des filets (27-21).

43′. Guillaume Joli reprond son envol aux jets de 7 mètres. Huit buts d’avance maintenant (27-19).

42′. Karabatic et Guigou se font plaisir. Kung-fu peu académique juste devant la zone (26-19).

40′. Les Islandais savent maintenant que Narcisse est capable de tirer 113 km/h (25-18).

39′. Les débuts de seconde période sont donc bel et bien le temps fort des Bleus. Sorhaindo lucarnise (24-17).

38′. Karabatic, 8/8. Et Michaël Guigou est officiellement entré en fusion. Les Bleus prennent feu (23-17). Temps mort islandais pour refroidir tout ça.

36′. Guigou conclut une contre-attaque tout en finesse. Stefansson conclut une attaque placée tout en force. Fernandez, par terre, doit toujours se demnder pourquoi l’arbitre n’a pas sifflé de passage en force (20-17).

34′. Sorhaindo, ou la preuve qu’un pivot sait aussi faire un lob (19-16).

32′. Gunnarsson, le pivot aux airs de trappeur canadien (© Daniel Costantini), ouvre son compteur. Karabatic poursuit son sans faute, 7/7 (17-15).

31′. C’est reparti. Trente minutes de souffrance pour mes oreilles et mon coeur. Mais peut-être, au bout, un grand bonheur pour les Bleus.

Mi-temps. Le chiffre de cette première période : 100%. Nikola Karabatic a réussi les six tirs qu’il a tentés. C’est beau. À la pause, les deux gardiens en sont à 7 (Omeyer) et 8 (Gustavsson) arrêts, tous deux à 33% de réussite, selon les chiffres officiels. À 8 (36%) et 10 (40%) selon nos confrères de L’Équipe.

Mi-temps. Les Bleus ont réalisé trente première minutes solides. Et comme prévu, l’adversaire est coriace. Sous l’impulsion de Karabatic, les hommes d’Onesta ont placé un petit coup d’accélérateur juste avant la pause pour rentrer aux vestiaires avec un peu d’air.

MI-TEMPS, FRANCE - ISLANDE : 16-14.

30′. Karabatic est un titan. Le Montpelliérain remonte le ballon à toute blinde, s’excentre légèrement sur la droite, feinte le tire en force, et dépose un lob génial au-dessus de la crinière blonde de Gustavsson (16-13).

29′. Tentative d’étranglement sur Karabatic. Qui ne l’a visiblement pas remarquée (15-13).

28′. Tir à la hanche ravageur de Karabatic. Le gardien Gustavsson termine dans ses cages. Les Bleus repassent en tête (14-13).

27′. Je me dois de revoir mon estimation initiale. Les spectateurs islandais sont bien plus nombreux que les Français, et saluent dans un vacarme étourdissant la prise de pouvoir de leur équipe (12-13).

26′. La musique de “Mission : Impossible” résonne dans la Wiener Stadthalle. Impossible pour les Bleus de creuser l’écart (12-12).

24′. Bosquet vient de réaliser une interception. Sous le choc, Onesta demande un temps mort.

23′. Jérôme Fernandez confessait avant la rencontre qu’il faisait un Euro décevant jusqu’à présent. Il marque, on lui pardonne (12-11).

21′. Aïe. Joli loupe sa troisième tentative au penalty et se fait des amis parmi les spectateurs islandais. Alors qu’il est peut-être le joueur qui reçoit le plus de coups de cet Euro, c’est Nikola Karabatic qui est puni. Exclu deux minutes, pour la deuxième fois du match (11-10).

20′. Hallgrimson vient de se gaufrer sur le taraflex. Didier Dinart écope d’un carton jaune. Ces deux événements sont liés. 10-9 pour les Bleus.

19′. La roucoulette abalesque aurait-elle déplu à Onesta ? Ou alors Luc Abalo s’est-il réellement fait mal au poignet sur son geste spectaculaire ? Guillaume Joli a pris sa place sur le terrain. L’Islande revient (9-8).

18′. Oh ! Luc Abalo vient de réaliser la mère de toutes les roucoulettes. Un être humain normal risquerait une triple fracture du poignet s’il tentait un tel geste. Luc Abalo n’est pas un être humain normal. Le rythme vient de s’accélérer un brin (9-7).

16′. Deuxième jet de sept mètres pour Joli, deuxième but. La mire du “Monsieur penalty” des Bleus a l’air bien réglée. Ça peut toujours être utile (7-6).

15′. Magic Olafur Stefasson dans ses oeuvres (6-6).

14′. À un de moins, forcément, c’est un peu le bazar. L’ailier gauche Michaël Guigou s’est retrouvé contraint de prendre un tir depuis l’aile droite. Pas évident pour un droitier, sauf quand on s’appelle Guigou (6-5).

12′. Karabatic sorti deux minutes à son tour, pour tentative d’équarissage sur Atlason. Les Islandais en profitent immédiatement (5-5).

10′. Ça cafouille pas mal devant la zone islandaise. Sur son banc, coach Gundmundsson devient fou et gesticule dans tous les sens. L’arbitre vient le ramener à la raison (5-4).

8′. J’ose esérer que les cris de bête des supporters islandais n’affectent pas les joueurs tricolores autant que moi. La France joue à 6 après l’exclusion de Sorhaindo, mais reste devant grâce au second but de Karabatic, déjà bien en jambes (4-3).

6′. Les Islandais sont sponsorisée pas Air Iceland. Mais c’est Luc Abalo qui s’envole. Les Bleus prennent l’avantage pour la première fois (3-2).

5′. Sigurdsson plante le premier pion de la partie. Atlason écope des premières deux minutes d’exclusion. Joli marque le premier but tricolore (penalty). Ça y est, le match est lancé (1-1).

4′. La Stadthalle viennoise s’est remplie. Peu de supporters islandais, un peu plus de Français, et déjà beaucoup de Croates, en prévision de la demi-finale suivante, Croatie - Pologne (16h30).

2′. Björgvin Gustavsson a-t-il lu les propos de Daniel Costantini relatifs à l’absence de gardiens dans l’équipe d’Islande ? Le portier blond met en échec la première tentative tricolore.

1′. C’est parti. Messieurs Omeyer, Abalo, Bosquet, Sorhaindo, Karabatic, Fernandez et Guigou, bonne chance. Aux remplaçants aussi.

C'EST PARTI

13h59. J’oubliais l’entraîneur islandais : Gudmundur Gudmunsson. Un membre du staff s’appelle Ingibjörg Ragnarsdottir. Étonnant.

13h57. Alors que les hymnes retentissent, je ne résiste pas au plaisir de vous donner la sélection islandaise : Gustavsson, Svavarsson, Geirsson, Palmarsson, Igiminundarson, Hallgrimsson, Atlason, Sigurdsson, Gundjonsson, Stefansson, Asgeirsson, Petersson, H. Gudmundsson, Jakobsson, Gunnarsson, O. Gudmundsson.

13h55. L’équipe d’Islande déboule à son tour. Nous avons le malheur d’être assis juste devant le kop des ultras islandais. Leur enthousiasme fait plaisir à voir, un peu moins à entendre.

13h52. À l’appel du speaker, les hommes d’Onesta font leur entrée un à un sur le terrain d’une Wiener Stadthalle pleine aux trois-quarts.

13h50. Les handballeurs tricolores sont à deux marches du triplé inédit JO - Mondial- Euro. Mais la marche islandaise est peut-être la plus haute que les Bleus aient eu à gravir depuis le début de la compétition. Le jeu léché des insulaires a eu raison de sérieux clients jusqu’à présent, comme le Danemark ou la Russie.

13h45. Grüß Gott Frankreich. Et même “Sæll Frakkland”, comme on dit dans la langue de Björk. Bienvenue à la Stadthalle de Vienne, où l’équipe de France affronte l’Islande, pour une place en finale du championnat d’Europe.

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